Tous les établissements des plagistes de la célèbre plage de Pampelonne, près de Saint-Tropez, fréquentée par les people, devront être rasés, selon un décret du 15 décembre sur l'aménagement de la commune de Ramatuelle (Var).
Économie ou environnement, il faut choisir. Selon le schéma d'aménagement de la commune de Ramatuelle dans le Var, le nombre d'établissements de plage de cette anse de sable fin longue de 4,5 km, sera réduit de 23 à 27 lieux. Un certain nombre de propriétaires pourra reconstruire sur le sable des constructions, mais démontables. Ils ne pourront s 'y installer que pour 6 mois. Et pour une autre partie, il faudra se reculer derrière la dune, à 80 mètres du bord de mer.
Cet espace autrefois naturel, envahi pendant l'été par plus de 5.000 matelas de plage, va peut-être retrouvé une sérénité toute relative.
Le maire de Ramatuelle s'est dit "soulagé"
Même si les plagistes ont décidé de "se battre", le maire de Ramatuelle, Roland ,Bruno se dit soulagé. "Le moins que les plagistes devraient faire, c'est s'en contenter, car la situation actuelle est une véritable honte," estime Ramon Lopez, président de l'Union départementale du Var pour la sauvegarde de la vie et de la nature, qui a participé à l'élaboration du schéma de Pampelonne. "Ce décret permet de préserver un peu de ce qui reste de cette plage. Même si, au final, c'est du sauvetage de passe-droits", a ajouté M. Lopez.Prochain objectif pour la ville : travailler sur la nouvelle concession de plage entre l'État et la commune. Elle définira les emplacements, les lots de plage, les établissements qui pourront rester et ceux qui devront reculer.
Après une nouvelle enquête publique, la plage de Pampelonne new look ne verra le jour, au mieux, qu'en 2018.