Contamination des marins du Charles de Gaulle :"il y a eu des erreurs" mais "pas de faute" selon la ministre

La ministre des Armées s'est exprimée ce 11 mai au sujet de la contamiation à bord du Charles de Gaulle. Le commandement du porte-avions Charles de Gaulle a selon elle fait preuve "d'excès de confiance" dans sa gestion du virus mais n'a pas commis de "faute".

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La contamination massive à bord du navire basé à Toulon avait provoqué une très vive polémique.
Florence Parly, ministre des armées est revenue sur "cette affaire" ce 11 mai devant la commission Défense de l'Assemblée nationale, en livrant les conclusions très attendues de deux enquêtes (l'une épidémiologique, l'autre de commandement).

"Il y a eu des erreurs" mais "pas de faute", a déclaré Florence Parly

Ces déclarations laissent supposer que le commandement du navire ne serait pas écarté.

Près des deux-tiers de l'équipage de l'unique porte-avions français, soit 1.046 marins sur 1.760, ont été testés positifs à leur retour mi-avril. "Tous sont désormais guéris et ont rejoint leur famille, à l'exception d'un marin toujours hospitalisé" mais sorti de réanimation, a affirmé Mme Parly.

Selon l'enquête, le Covid-19 a été introduit pour la première fois à son bord en Méditerranée, après une escale du 21 au 26 février à Chypre, des mouvements aériens ont amené du personnel en renfort ou en relève depuis Chypre, la Sicile, les Baléares, l'Espagne et le Portugal.

"C'est à l'occasion d'un de ces mouvements" en Méditerranée, "après Chypre et avant l'escale de Brest que l'enquête situe les premières introductions du virus à bord", a-t-elle souligné.

Cette escale à Brest en Bretagne du 13 au 16 mars, d'abord pointée du doigt, n'aura occasionné en fait qu'une réintroduction du virus à bord.

Elle "n'est pas la cause de la première introduction du virus à bord", a assuré Mme Parly. Mais elle a été un "facteur d'accélération de sa propagation", selon l'enquête, même si "des mesures de distanciation ont été prises" ensuite.
Au final, l'enquête conclut certes à "des erreurs" mais ne dénonce "pas de faute" de commandement, qui a "toujours eu le souci de la santé de son équipage".
A l'avenir, les armées comptent "utiliser largement" les tests de détection du Covid-19, selon elle. "Nous savons que ce n'est pas fiable à 100%, mais c'est quand même un outil extrêmement précieux".

  - Avec AFP
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