Après la fusillade qui a fait deux victimes à La Seyne-sur-Mer dans la nuit, le maire PS a annoncé ce lundi 10 septembre des mesures d’urgence, dont la mise en place a effet immédiat d’un couvre-feu provisoire pour les mineurs. Il s'est aussi dit "fou de rage". Explications.
Marc Vuillemot, maire socialiste (PS) de La Seyne-sur-Mer, a tenu une conférence de presse ce lundi suite au faits divers de la nuit dernière.
C'est la fusillade de trop pour le maire de cette commune du Var. Visiblement touché, l'élu a détaillé devant les médias les premières mesures d’urgence prise dès la nuit de dimanche à ce lundi 10 septembre :
"J’ai demandé à la préfecture d’obtenir du ministère de l’Intérieur le déploiement de forces mobiles de nature à sécuriser la ville et participer à rassurer les habitants. Le préfet m’a fait connaître il y a un petit moment qu’il a bon espoir que ma demande sera entendue. C’est une exigence absolue."
En 1 an, 6 personnes ont été tuées par balle dans les cités de l'agglomération toulonnaise.
Depuis plusieurs mois, le maire demande des mesures :Le maire a fait part de sa "tristesse" mais s'est également dit "fou de rage" après avoir déjà interpellé à plusieurs reprises le gouvernement sur la situation de sa commune.
"Il est scandaleux, alors que j'alerte depuis deux ans sur l'évolution très inquiétante du climat local que le Var soit, une nouvelle fois, placé hors champ de vision de la puissance publique de l'État", a déclaré M. Vuillemot.
Ce lundi, l'ensemble des 12 maires de la métropole toulonnaise, ont demandé "solennellement, mais fermement, au gouvernement, de débloquer en urgence des moyens supplémentaires et adaptés" à une métropole de 430.000 habitants. - Avec AFP