Piqûres mystérieuses, plaintes, gardes à vue, hospitalisation... Ce que l'on sait après l'enregistrement de l'émission de TF1 à Toulon

A Toulon, ce vendredi 3 juin dans la soirée, au moins 15.000 personnes ont assisté à l'enregistrement du concert de TF1, "La chanson de l'année", où 14 victimes auraient déposé des plaintes après avoir subi des piqûres. L'une d'entre elles a été hospitalisée.

La rumeur a rattrapé la réalité. Depuis quelques jours, plusieurs comptes twitter relayait un "challenge" appelant à venir "piquer" la foule réunie pour l'enregistrement de l'émission de TF1, "la chanson de l'année", vendredi soir sur les plages du Mourillon.

Lors de l'évènement, qui a réuni environ 15.000 participants à Toulon, plusieurs personnes ont été victimes de mystérieuses piqûres, la plupart ont été prises en charge par les secours sans subir d'effets secondaires tels que des vomissements ou des malaises.

Gardes à vue et plaintes

Le procureur de Toulon, Samuel Finielz, a donné ce samedi matin quelques éléments supplémentaires à la presse : 

"Ce que je peux vous dire, les informations que je mets au conditionnel actuellement parce qu’elles ne sont pas complètement consolidées. On aurait 14 personnes qui auraient déposé plainte à la suite, je dirais, de piqûres qu’elles auraient subi au cours du concert hier."

Le procureur précise pour ces plaintes qu'il s'agirait de "11 [dépôts] sur Toulon, et puis 3 personnes ont déposé plainte à Hyères pour des faits qui ont été commis sur le Mourillon. On a, parmi ces 14 personnes, une personne actuellement hospitalisée, qui était un agent de sûreté, qui travaillait sur le site et qui se plaint aussi d’avoir été piqué. On a parallèlement à ça, deux gardes à vue en cours."

Du côté des secours, une source nous indique ce samedi que le nombre de personnes touchées par ces piqûres pourrait atteindre la soixantaine de cas.

Des réactions sur les réseaux

Des personnes présentes sur place ont rapidement relayé le "malaise" ressenti lors de cette soirée. Certains déclarent que "c'était du n'importe quoi, la sécurité n'a pas bien fait son travail [...] plein de filles s'évanouissaient".

L'organisation de l'évènement assure toutefois avoir procédé à des fouilles pour éviter que le public ne rentre avec des objets indésirables dans le périmètre du concert. 

Ce phénomène de piqûres comportant des substance comme le GHB, lors de soirée dans des pubs, des bars ou des boîtes de nuit, s'est fortement développé ces derniers mois.

Thierry Fontaine, le président de la branche "nuit et discothèque" de l’Umih du Rhône, avait récemment déclaré avoir eu connaissance de 100 à 150 piqûres pour le seul mois de mai, dans ce secteur qu'il représente.

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