Dans un communiqué et sur les réseaux sociaux, le maire de Toulon, Hubert Falco, ex-Les Républicains, a officiellement apporté son soutien à Emmanuel Macron ce lundi 30 août.
A huit mois de la présidentielle, le maire de Toulon dans le Var afin la couleur. Il soutient Emmanuel Macron pour la présidentielle de l'an prochain. Expliquant dans un que "la France a besoin d'avoir à sa tête un homme de courage", l'ancien membre des Républicains fait par de son avis personnel.
Je fais le choix personnel d'apporter mon soutien à Emmanuel Macron parce qu'il fait ce qu'il dit et parce que la France a besoin d'avoir à sa tête un homme de courage, de réalisme et d'action", dont le bilan "n'a ni précédent ni équivalent,
Et pourtant "rien ne lui aura été épargné", a estimé M. Falco : "Gilets jaunes, retraites, manifestations sur le climat, violences urbaines, crise sanitaire".
A la question du pourquoi, la réponse est rapide :"pourquoi pas ! Je suis un homme libre. J'aborde cette élection sans être tenu par les règles des LR. Mon choix va vers un démocrate qui s'est toujours battu contre les extrèmes. Il s'est toujours battu contre Marine Le Pen, c'est important pour moi."
"Face à ces crises, qui aurait pu faire mieux que lui ? Personne, et cela nul ne peut le contester".
➡️ @HubertFalco apporte son soutien à @EmmanuelMacron : « Le choix personnel d’un homme et d’un Maire libre »
— Hubert Falco (@hubertfalco) August 30, 2021
La volonté commune des Maires, qui sont des acteurs légitimes de proximité et du quotidien, est de contribuer à la réussite de la France. pic.twitter.com/ILbvE4oAhv
Hubert Falco faisait partie de la quarantaine de maires de droite modérée et du centre rassemblés dimanche à Fontainebleau (sud-est de Paris) autour de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe afin de "peser" davantage
politiquement à l'approche de la présidentielle de 2022.
Un autre maire de la région, Christian Estrosi, avait aussi quitté le parti des Républicains avant les élections régionales, il a expliqué dimanche que ces maires "n'entendaient pas être un tremplin pour quelque candidat que ce soit chez nous".
Pour le maire de Toulon, "ne pas être favorable à l'union (NDLR: avec LREM) alors que la menace de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National n'a jamais été aussi forte, revient à faire son jeu". La veille, LR avait officiellement exclu tout accord avec les Marcheurs pour les régionales en PACA.
En 2012, le maire de Toulon soutenait Nicolas Sarkozy, puis en 2016 Alain Juppé qui était alors candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017.