INTERVIEW. Christian Estrosi quitte Les Républicains : "je ne suis vendu à personne, j'ai repris ma liberté"

Christian Estrosi a annoncé ce jeudi 6 mai quitter le parti Les Républicains. Il dénonce une dérive de son parti. Le maire de Nice, invité du journal de France 3 Côte d'Azur ce vendredi soir, a mis en avant son envie de liberté et son soutien à Renaud Muselier.

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Xavier Bertrand, Valérie Pécresse puis plus récemment Hubert Falco. Ce jeudi 6 mai, c'est le maire de Nice Christian Estrosi qui a claqué la porte des Républicains. Il quitte cette famille politique en dénonçant "la dérive d'une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti" et en appelant à une clarification sur la position vis-à-vis du Rassemblement national. C'est le discours qu'il a tenu ce vendredi 7 mai au micro d'Henri Migout sur le plateau de France 3 Côte d'Azur.

Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique, ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit,

Christian Estrosi.

Le maire de Nice a aussi précisé qu'il soutiendrait Renaud Muselier.

Je suis un homme libre et je me suis engagé auprès des Niçois. Aucune autorité, ni parti politique, ni gouvernement ou chef d’État ne s’imposent aux Niçoises et aux Niçois. Il faut s'occuper des hommes et des femmes au-delà de tout clivage politique. Je ne laisse pas que l'on impose quoi que ce soit aux Niçois.

Christian Estrosi, interviewé par Henri Migout ce 7 mai.

Dans son interview au journal Le Figaro, annonçant son choix de quitter les LR, il avait affirmé n'avoir "jamais subi une telle violence dans [son] parti" que lors des discussions autour de cette affaire depuis dimanche, où il assure avoir été qualifié de "malfaisant", tout comme le maire de Toulon. Hubert Falco avait déjà annoncé, mercredi, qu'il quittait le parti.

Et pendant ce temps

En maintenant vendredi sa candidature pour les régionales, la secrétaire d'Etat LREM Sophie Cluzel remet la pression sur le LR Renaud Muselier après cette semaine de psychodrame autour d'une possible alliance.

"Les discussions continuent avec Muselier", a assuré une source gouvernementale à l'AFP.
Renaud Muselier, qui reste bien le candidat Les Républicains en PACA a fait sur les réseaux sociaux ce commentaire :

 "La "re-candidature" de S. Cluzel, après une semaine de feuilleton interminable, est une logique étroite d'appareil politique !", a-t-il tweeté.

Mais il ajoute aussi : "je reste fidèle à une logique du rassemblement, avec des personnalités 100% engagées pour notre région d'abord, autour de notre bilan et de notre programme".

Ce vendredi 7 mai, le flou reste de mise, à dix jours de la date limite (lundi 17 mai) pour le dépôt des listes pour ces élections régionales des 20 et 27 juin.

Renaud Muselier défend toujours une logique de rassemblement. Comme Sophie Cluzel, qui souligne que "la majorité présidentielle" compte des gens "de droite", "issus du centre droit, du centre gauche et de gauche", et dit parler avec MM. Estrosi et Falco.

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