La ministre des Armées Florence Parly se rend jeudi sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, au large de Toulon, à l'occasion de la fin des travaux de rénovation, à mi-vie, du bâtiment, qui ont duré 18 mois.
Après l'annonce de la visite présidentielle le 14 novembre prochain sur le navire basé à Toulon, c'est au tour de la ministre des Armées Florence Parly se rend ce jeudi 8 novembre sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Je me rends aujourd'hui à bord du Charles de Gaulle, en mer, au large de Toulon, à la rencontre des femmes et des hommes de cet outil stratégique unique. Notre porte-avions poursuit sa phase de remontée en puissance dans la perspective d’un déploiement opérationnel début 2019. pic.twitter.com/EPlQO7Uew5
— Florence Parly (@florence_parly) 8 novembre 2018
Dès le premier trimestre 2019, il "pourra repartir en mission opérationnelle avec l'ensemble de son groupe aéronaval", indique le ministère dans un communiqué.
Après 15 ans d'existence, le Charles-de-Gaulle "a connu une rénovation en profondeur destinée à maintenir ses performances opérationnelles jusqu'à son retrait du service
actif autour de 2038", précise le ministère.
Plus de 2.000 personnes ont travaillé à cette rénovation, réalisée à Toulon durant 18 mois.
Outre des travaux d'entretien et de maintenance, le Charles-de-Gaulle a modernisé son système de combat avec notamment l'installation d'un nouveau radar de veille
aérienne.
Les travaux ont nécessité 4 millions d'heures de travail et fait intervenir 160 entreprises sous-traitantes pour une facture de plus d'un milliard d'euros.
Après une phase d'essais, le Charles-de-Gaulle va entamer un cycle d'entraînement.
-Avec AFP
Vers un successeur du porte-avions Charles-de-Gaulle
Lors du salon Euronaval, la ministre Florence Parly a lancé "officiellement" "le programme de renouvellement" du porte-avions Charles-de-Gaulle, qui est évalué à 4,5 milliards d'euros.
La ministre a en fait lancé qu'une phase d'étude, d'un montant de 40 millions d'euros. Mais d'ici à sa mise en service à l'horizon 2030/2035, beaucoup d'eau aura glissé sur l'étrave du Charles-de-Gaulle, qui sera désarmé entre 2035 et 2040.