Les personnes, qui appartiennent à la même famille, ont été isolées et ont quitté le camping. Cette situation ne présente plus de risque et n'impose pas aux autres résidents du camping de quitter les lieux.
Trois cas de varioles du singe ont été signalés mercredi 10 août dans un camping du Var, dont l'ARS n'a pas souhaité donner la localisation exacte "pour éviter la stigmatisation".
La contamination de ces personnes était préalable à leur arrivée sur le camping. "La famille n'a eu aucun contact étroit et prolongé avec d'autres vacanciers ou avec le personnel du camping" pendant leur séjour qui a duré du 6 au 11 août, précise l'ARS dans un communiqué diffusé le 11 août.
Même si la famille a utilisé les installations du camping (sanitaires et douches), "en dehors du foyer familial, le risque de transmission est très faible", explique l'agence de santé. En précisant que "le nettoyage régulier des locaux permet de limiter les risques".
Donc, cette situation ne justifie pas la mise à l'isolement ou la vaccination des personnels et résidents du camping, selon l'ARS.
L'état de santé de la famille ne présente pas d'inquiétude.
Surveiller l'apparition de symptômes
En précaution, les mesures d'hygiène sont renforcées au sein du camping et une information y est diffusée à destination des vacanciers et personnels. Ils sont invités à surveiller leur état dans les prochains jours et à se faire tester en cas de symptômes.
Pour rappel, les premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue et un possible gonflement des ganglions.
Dans une deuxième période, des lésions cutanées et muqueuses peuvent apparaître sur tout le corps. Les zones génitales, anales et buccales sont plus souvent affectées, avec des lésions apparaissant parfois avant les atteintes des ganglions, la fièvre, les malaises et les douleurs associées aux lésions, a rappelé l'OMS.