Un homme est suspecté d'avoir tué une femme de 61 ans et incendié l'habitation de cette dernière, à Artigues, dans le Var. Il aurait réalisé des travaux chez la victime quelques mois auparavant. Le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Un homme a été mis en examen pour des chefs d'assassinat et de destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Il est suspecté d'avoir tué une sexagénaire puis incendié sa maison à Artigues, dans le Var (à la frontière avec les Bouches-du-Rhône), début septembre.
Ce mercredi soir, le Procureur de la République de Draguignan a publié un communiqué à ce sujet.
Piste criminelle
Le 8 septembre dernier, en début d'après-midi, les secours interviennent sur l'incendie d'une maison. Plusieurs détonations ont été signalées avant le début des flammes. Les pompiers découvrent le corps sans vie d'une femme sur le sol de la salle à manger. La victime était âgée de 61 ans. Elle était une ex-infirmière et vivait seule dans cette maison, achetée quelques mois plus tôt.
La piste criminelle est rapidement envisagée au vu des blessures sur le corps de la victime. L'enquête est confiée à l'équipe de Fréjus de la section de recherches Paca.
Objet contondant
Au fil de l'enquête, les experts ont localisé six départs de feu différents dans l'habitation. La victime présente "de nombreuses lésions sur le corps" et aurait été tuée notamment par un "objet contondant", précise le procureur de la République de Draguignan.
Les analyses téléphoniques ont orienté les enquêteurs vers un homme. Ce dernier aurait réalisé des travaux chez la victime quelques mois auparavant. Il a été placé en garde à vue le 30 septembre dernier et présenté à un juge d'instruction puis mis en examen. Placé en détention provisoire, le suspect a reconnu avoir été présent sur les lieux du crime, "mais pas un passage à l'acte criminel", précise le procureur.
Deux autres personnes sont aussi mises en examen dans cette affaire. Elles sont suspectées "d'altération de document ou objet concernant un crime ou un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", précise le procureur. Les deux individus ont été placés sous contrôle judiciaire.