Alerte à la varicelle : le réseau de surveillance Sentinelles a relevé depuis le début de la semaine 90 cas pour 100 000 habitants dans les Alpes-Maritimes, soit une incidence forte du virus.
Passer le mois de juin avec de la fièvre et des boutons qui démangent ?
Même si elle est la plupart du temps bénigne, la varicelle reste un moment désagréable à passer... Et si 90% des malades sont des bébés ou de jeunes enfants, les adultes ne sont pas à l'abri.
Selon les déclarations de médecins généralistes recueillies par le Réseau Sentinelles sur la semaine du 3 au 9 juin, la moitié de la France est concernée. Le réseau a détecté 12 foyers régionaux de contagion. La région PACA fait partie des "foyers modérés" (29 cas pour 100 000 habitants), mais une incidence plus forte a été détectée dans les Alpes-Maritimes, l'Est du Var et l'extrême Ouest des Bouches-du-Rhône.
La varicelle se détecte en général lors de l'apparition des nombreuses vésicules typiques de la maladie, sur tout le corps. Elle peut-être accompagnée d'une fièvre modérée (37,5° ou 38°) et d'une grande fatigue. Seul un médecin pourra confirmer que les symptômes sont bel et bien associés au virus de la varicelle.
Bénigne dans la plupart des cas, la varicelle peut avoir de lourdes conséquences lorsqu'elle touche une femme enceinte. L’infection peut atteindre le fœtus et entraîner des malformations neurologiques ou oculaires. Elles peut également provoquer des complications pulmonaires chez les personnes âgées ou faibles.
Le vaccin reste le meilleur moyen de s'en prémunir. Le virus étant très contagieux, il est conseillé de ne pas entrer en contact avec les personnes malades, et de se laver régulièrement les mains. Mais la période d'incubation étant de 21 jours, vous êtes peut-être déjà contaminé sans le savoir...
Plus d'informations sur la varicelle sur le site de Santé Publique France.