Le jeune homme qui avait provoqué une véritable panique en sortant de son sac un pistolet d'alarme en gare de Nîmes sera jugé le 26 septembre. Le jeune homme avait acheté l'arme à Avignon pour se protéger après les attentats en Catalogne.
Le jeune homme interpellé samedi soir près de la gare de Nîmes après avoir provoqué une véritable panique en sortant de son sac un pistolet d'alarme sera jugé le 26 septembre, a-t-on appris mardi auprès du parquet nîmois. Cet homme de 25 ans, résidant dans un village proche de Nîmes, comparaîtra devant
le tribunal correctionnel de Nîmes pour "port ou transport d'arme de catégorie D" et "détention de stupéfiants", une petite boulette de cannabis ayant été trouvée dans son sac. Selon le parquet, le jeune homme a dit "regretter" avoir causé une telle panique,
expliquant avoir acheté le pistolet d'alarme le matin même à Avignon pour se protéger le cas échéant après les attentats en Catalogne.
Il avait ensuite voulu montrer son achat à un ami en sortant le pistolet d'alarme de son sac.
Rappel des faits
Placé en garde à vue samedi soir, il a été déféré lundi et remis en liberté sous contrôle judiciaire. Vers 21H00 samedi, alors que des attentats meurtriers (15 morts, plus de 120 blessés) avaient frappé jeudi et vendredi Barcelone et Cambrils, en Espagne, et que le Tour d'Espagne débutait à Nîmes, une femme avait signalé au Centre d'information et de commandement de la Direction départementale de la sécurité publique du Gard, avoir aperçu un individu armé entrer dans la gare de Nîmes.
La gare a alors été évacuée pendant près de deux heures, les policiers établissant un périmètre de sécurité et effectuant des recherches dans le bâtiment, les parkings et dans un TGV à quai.
Pendant ce temps, en présence notamment de nombreux Espagnols sur place à Nîmes, des rumeurs alarmistes infondées s'étaient répandues, en particulier via les réseaux sociaux, sur une "fusillade" ou un "homme noir" muni d'un fusil automatique. Un homme blanc de 25 ans, correspondant au signalement et localisé grâce à la vidéo surveillance, a ensuite été interpellé à proximité de la gare, avec dans
son sac à dos un pistolet d'alarme.
L'expertise psychiatrique menée pendant la garde à vue a conclu que l'homme était en possession de ses moyens.Les investigations menées pendant la garde à vue ont permis d'écarter tout lien avec un acte terroriste.