Le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) d'Orange viennent de fêter ses 10 ans d'existence. L'occasion de rappeler la centaine d'opérations menées sur le territoire français, et la vie très particulière de ses 32 hommes engagés.
Le GIGN d'Orange a fêté ce vendredi les 10 ans de sa création. Cet ancien Peloton d'Intervention inter-régional de la gendarmerie est devenu antenne du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) à la suite des attentats de novembre 2015.
Forte de 32 hommes, l'unité a conduit une centaine d'opérations en 10 ans d'existence.
A l'occasion des cérémonies d'anniversaire, une plaque commémorative en hommage au Capitaine Nicolas tué en service le 21 mai 2016 à Gassin a été dévoilée et une gerbe a été déposée en sa mémoire devant les nouveaux bâtiments inaugurés de l’antenne d’Orange du GIGN.
Missions dangereuses
Ces hommes très entraînés sont capables d'intervenir en moins d'une demi-heure, 24h sur 24, dans la zone du Sud-est de la France. Selon l'importance des opérations, ils peuvent également agir sur tout le territoire.Le général de corps d’armée Marc Lévêque commandant la région de gendarmerie de Provence Alpes Côte d’Azur et la gendarmerie pour la zone Defense et de sécurité Sud, a passé en revue les troupes .
Des médailles militaires ont été délivrées, notamment à des membres du GIGN intervenus lors de l’opération à Tersanne (Drôme) en juillet 2016.
L'unité d'élite est formée spécifiquement pour les situations d'exception : terrorisme, prise d'otages, arrestations de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons, suivi d'individus particulièrement dangereux (grand banditisme, terrorisme)....
Son rôle consiste "à protéger les intérêts vitaux de la France et de ses ressortissants".
Pour fêter cet anniversaire, l'antenne du GIGN a organisé hier des simulations d'intervention et une distribution de médailles.