Les recherches ont repris lundi sur le site du crash de l'A320 de Germanwings, pour le septième jour consécutif, mais pour la première fois, par la route, "en raison des conditions métérologiques" qui empêchent les hélicoptères de voler,
Les difficiles conditions météorologiques empêchent les rotations d'hélicoptères. Les recherches sur le site du crash de l'Airbus A320 ont repris aujourd'hui, mais par la route.
"Les équipes accèderont donc au site par la piste déjà existante"
a déclaré le capitaine Yves Naffrechoux, responsable du peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers. Le sentier, en cours d'amélioration et d'élargissement, amène à une plaine où un bulldozer et plusieurs engins spécialisés finissent la dernière partie du chemin jusqu'à la zone du crash.
Les équipes marcheront environ "trois quarts d'heure" jusqu'au site d'impact de l'appareil, a précisé le capitaine Naffrechoux, la route d'accès en cours de construction n'étant pas terminée.
Quatre camions militaires tout-terrains type "TRM" ont quitté la "dropzone" (zone d'atterrissage) vers 09H30, avec à leur bord, une dizaine d'enquêteurs et gendarmes de haute montagne dans chaque véhicule, selon une journaliste de
l'AFP.
Un hélicoptère était toutefois présent sur la dropzone, au cas où la météo viendrait à s'améliorer et permettrait de reprendre les rotations par les airs.
Comme les jours précédents, "une cinquantaine de personnes" travailleront à évacuer les restes humains et les débris du site, a encore ajouté le capitaine Naffrechoux.
"La boîte noire reste l'objectif majeur, depuis le début, et encore plus aujourd'hui", a-t-il confirmé.