Dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis le 14 novembre et prorogé, les préfets ont le pouvoir d’interdire les manifestations et réunions publiques. C'est le cas pour les Bouches-du-Rhône et la Var, les manifestations y sont interdites du samedi 28 au lundi 30 novembre.
Sont interdites les manifestations spontanées et les rassemblements de rue. les marches de Noël, foire aux santons ou les animations type "Tout Schuss Day" place de la Joliette ce week-end à Marseille ne sont pas concernées par cette restriction.Les manifestations culturelles, sportives ou traditionnelles ne sont pas concernées par cette mesure d'interdiction.
L'interdiction vise les manifestations qui doivent faire l'objet d'une déclaration obligatoire auprès du préfet de police, c'est-à-dire principalement les manifestations de type défilé, à caractère revendicatif... Disons, une manif !
Cette interdiction intervient à cause du manque d'effectif. Dans le département des Bouches-du-Rhône, les services de police et de gendarmerie sont très fortement sollicités actuellement. Dans le cadre de l’état d’urgence, il fleur faut renforcer la sécurité, en particulier des lieux de grande affluence, mettre en oeuvre les perquisitions ordonnées par le préfet de police et assurer les contrôles aux frontières.
Exception pour les hommages aux victimes des attentats
Comme indiqué dans un communiqué de la préfecture des Bouches-du-Rhône, "il ne sera donc pas possible pour les forces de l’ordre d’encadrer le bon déroulement des manifestations sur la voie publique et prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public. Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, le préfet de police a décidé d’interdire toutes les manifestations sur la voie publique, quel qu’en soit le motif et à l’exception des hommages aux victimes des attentats de Paris, du samedi 28 novembre minuit au lundi 30 novembre même heure."
Déclinaison de l'état d'urgence dans les Bouches-du-Rhône + d'infos.