"J'ai déjà un candidat arabe sur ma liste", aurait déclaré l'ex-ministre socialiste. M-A Carlotti vient d'être mise en examen pour injure publique. Cela fait suite à une plainte déposée par Hacen Boukhelifa, un éphémère candidat aux primaires socialistes lors des dernières municipales à Marseille.
L'ancienne ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti a été mise en examen le 11 décembre pour injure publique, à la suite d'une plainte d'un candidat éphémère aux primaires socialistes à Marseille. En matière de diffamation et d'injure publique, la mise en examen est automatique,
c'est un acte de procédure et Mme Carlotti conteste avoir tenu ces propos"
a indiqué son avocat Me Jorge Mendes Constante. Selon Hacen Boukhelifa, lui-même avocat, qui n'avait pu réunir suffisamment de parrainages pour se présenter à ces primaires de l'automne 2013 avant les municipales de 2014, Mme Carlotti l'aurait diffamé lors de l'inauguration de son local de campagne,
le 25 janvier 2014.
Hacen Boukhelifa ne sera jamais sur ma liste. De toute façon, j'ai déjà un candidat arabe de la diversité sur ma liste. Il n'a qu'à aller voir Samia Ghali pour qu'elle le prenne dans les quartiers nord"
aurait déclaré Mme Carlotti, selon M. Boukhelifa.
Celui-ci "utilise le droit pour se payer un élu, il connaît la procédure, il sait que la mise en examen est inévitable. C'est une histoire politique qui n'ira jamais
devant un tribunal pénal. Il sera un jour poursuivi pour dénonciation calomnieuse", a déploré Me Mendes Constante, se disant "très en colère et scandalisé".