Samia Ghali sanctionne son élue qui avait refusé un mariage homosexuel

La maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille a retiré la délégation de son adjointe à la famille, qui avait refusé d'unir deux femmes en août dernier et signé un faux. Claude et Hélène qui croyaient être mariées envisagent une procédure judiciaire. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'affaire remonte au 9 septembre dernier. La directrice des services administratifs de la ville de Marseille alerte le procureur de la République sur une affaire de mariage entaché d'irrégularités.  Il concerne deux femmes homosexuelles, en couple depuis une dizaine d'années, Claude et Hélène. Le parquet ouvre une enquête préliminaire le 24 septembre. 
Il apparaît que Sabrina Hout, l'adjointe au maire du 15e et 16 e arrondissements, déléguée à la famille, a refusé discrètement de marier les deux femmes le 16 août dernier, et s'est faite remplacer par un conseiller municipal, lequel n'a pas les pouvoirs d'unir les citoyens. A l'issue de la séance, l'adjointe à la famille a tout de même signé les documents, établissant ainsi un faux.  L'enquête fait apparaître que l'élue a agi sous la pression de sa famille, de religion musulmane, dont les convictions n'étaient pas compatibles avec le mariage homosexuel.
La maire de secteur, Samia Ghali, embarrassée par cette affaire, n'a pris sa décision que le 20 octobre dernier, de retirer sa délégation à son élue.
Le parquet pour sa part, n'envisagerait qu'un simple rappel à la loi. Mais les deux "non mariées" n'entendent pas en rester là. La nullité de leur mariage a compliqué leur vie administrative. Et elles ne minimisent pas l'affaire, estimant qu'il s'agit "de faits graves". Elles envisagent d'engager une procédure judiciaire, en citant directement l'ancienne adjointe à la famille devant le tribunal correctionnel.




Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information