En ce début d'année, la direction des finances publiques appelle les internautes à la plus grande prudence face à l'envoi de mails destinés à récupérer leurs données bancaires et leurs codes personnels. Il s'agit d'une escroquerie devenue classique sur le net.
En terme technique, on appelle cela le "phishing, par contraction des mots anglais "fishing" qui signifie pêche, et "phreaking", qui désigne le piratage de lignes téléphoniques. En ce début d'année, les autorités mettent en garde les internautes contre cette technique frauduleuse couramment utilisée sur internet pour récupérer des informations bancaires.
L'internaute reçoit dans sa boîte mail un faux message annonce le plus souvent un remboursement qui peut être de plusieurs centaines d'euros. Ce courriel est destiné à "hameçonner" les plus crédules. Le mail demande au destinataire de remplir un formulaire, ce qui permet aux escrocs de récupérer les données bancaires et les codes des boîtes mails. Il ne faut surtout pas répondre.
Selon la période de l'année, l'appât peut être une allocation exceptionnelle de la sécu, un trop perçu des impôts ou sur une facture d'EDF...
Il peut aussi prendre la forme d'un avis de recouvrement suite à une facture qui n'a pas pu être débitée comme dans l'illustration de ce faux mail de opérateur de téléphonie mobile Free qui menace de suspendre l'abonnement en cas de non-réponse rapide. On peut noter au passage les fautes de français "virement mensuelle a été rejetée". Quant à l'adresse mail d'origine, alfa@automobilestrader.co.uk, elle renvoie vers une source énigmatique au Royaume uni.