Alors que les Championnats du Monde de natation débutent demain en Russie, Florent Manaudou espère bien remporter le titre mondial, seule médaille qui manque à sa vitrine.
Florent Manaudou en route vers la médaille d’or
En 2013, lors des Championnats du Monde de Barcelone, Florent Manaudou avait déçu en finissant cinquième de la finale du 50 mètres. Cette année, le jeune nageur de 24 ans compte bien prendre sa revanche et décrocher le seul titre qui manque à sa vitrine."Quand je serais grand je serais champion du monde"
Remporter ce titre, c'est un rêve d’enfant pour la star des Bleus. Sacré champion olympique à 21 ans pour sa deuxième grande compétition, le maître du 50 mètres nage libre ne rêve que de l'or en individuel lors des Mondiaux 2015 de natation.
Pour cela, deux opportunités s’offrent à lui : la finale du 50 mètres libre le samedi 8 août ou le 50 mètres papillon, son second engagement solo en Russie.
Quand on est petit, très petit, on se dit: waouh, j'ai envie d'être champion du monde. Quand on à huit ou dix ans, c'est ça qui fait vraiment rêver. Après, quand on est dans
le sport, on comprend que champion olympique c'est plus important. Mais être champion du monde ça a toujours été un objectif pour moi. Voilà, j'accorde autant d'importance
à ce titre de champion du monde qu'au titre olympique l'année prochaine »
a expliqué le sprinteur à l’AFP.
Pour remporter ce titre, Florent Manaudou, qui se présente avec le meilleur chronomètre de l'année sur 50 m libre soit 21sec 57, devra surpasser ses deux principaux adversaires: le Brésilien Cesar Cielo, triple champion du monde en titre, et le Russe Vladimir Morozov, vice-champion du monde 2013.
S’il parvient à remporter cette course, il entrera dans l'Histoire en devenant le premier français a être sacré sur 50 m nage libre.
La France compte déjà 5 champions du monde: Jérémy Stravius et Camille Lacourt,co-sacrés en 2011 sur 100 m dos, Laure Manaudou en 2007 sur 200 m et 400 m libre
et 2005 sur 400 m libre, Solenne Figuès en 2005 sur 200 m libre et Roxana Maracineanu en 1998 sur 200 m dos.
Reportage de Richard Coffin