A la une des journaux : l'avalanche de réactions suite à la mise en cause de Denis Baupin dans des affaires de harcèlement sexuel, le coup de grâce pour Michel Platini après sa suspension et le départ de Canal + de l'impertinent Yann Barthès.
Revue de presse - Mardi 10 mai 2016 bis par france3toutesregionsUne tempête médiatique, politique et sociologique : voilà ce que déclenche l’affaire Denis Baupin et les témoignages de 8 élues d’EELV qui mettent en cause le député et époux d’Emmanuelle Cosse pour harcèlement et agressions sexuelles.
Aujourd’hui en France revient sur la façon dont l’affaire a éclaté, sur les soupçons de vengeance qui pèsent malgré tout sur les témoignages et sur cette omerta qui règne dans le milieu politique face à certains agissements.
Comme en 2015, Libération publie l’appel de 500 militantes et élues de tous bords pour que les mentalités et la loi changent afin d’encourager les femmes à parler. Une parole qui reste difficile tant le milieu politique est archaïque et machiste souligne un élu écologistes qui déplore « la double peine des femmes politiques ».
Autre homme au cœur de la tourmente, Michel Platini...mis au banc comme le titre L’Equipe. Hier, en le suspendant pour 4 ans, le tribunal arbitral a asséné un coup de massue à l’ancien footballeur très affecté par cette décision qui va marquer la fin de sa vie.
Il s’en va avant qu’on lui dise de partir : Yann Barthès, l’impertinent présentateur du Petit journal va quitter Canal + pour TF1 et TMC. Pour Libération, c’est le signe que la chaine s’égare : son départ acte la fin d’une époque où la chaine cryptée s’est distinguée par son irrévérence.
La liberté, certains la paient très cher. Dans Aujourd’hui en France, on lira le témoignage de Mamadou. En mars dernier, Ce jeune réfugié originaire du Mali a tenté de rejoindre la France par un col des Alpes. Mais Pris dans une tempête de neige, il a eu les pieds gelés et a du être amputé.
Son témoignage fait écho au dossier de La Croix qui raconte l’exil à hauteur d’enfant. Ils sont nombreux sur les routes empruntés par les réfugiés. Comment vivent-ils cette épreuve ?
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L’Est éclair revient sur la visite hier du conseiller du ministre de la justice à la prison de Clairvaux. Population locale et personnel étaient présents pour dire que "Non, Clairvaux n’est pas vétuste !". Cette mobilisation fait suite à l’annonce de sa fermeture faite en avril dernier qui avait entrainé un mouvement de colère des agents de cette centrale, la plus emblématique de France (elle a été créée en 1808 par Napoléon). France 3 Champagne-Ardenne avait suivi leur manifestation.
"Les internes frôlent le surmenage" : c’est le titre du Courrier picard ce matin. "La grogne monte chez les étudiants-médecins en surcharge de travail, qui parlent de risque pour les patients et pour eux-mêmes" nous dit le journal alors que Marisol Touraine doit publier cette semaine une circulaire qui rappelle que "les internes ne sont pas corvéables à merci". Au CHU d’Amiens, la direction a ouvert une enquête de trois mois sur le temps de travail de ses 200 internes. La pénibilité n’empêche pas les vocations. En mars dernier, France 3 Basse-Normandie rencontrait 4 internes qui avaient choisi l’hôpital de Coutances (Manche) pour parfaire leur cursus.
Ca grogne aussi du côté des Pyrénées-Orientales : "La colère des impôts" écrit L'Indépendant. Hier à Perpignan, les agents des finances publiques étaient en grève pour protester contre les suppressions de postes. "C'est la première fois" écrit le journal, "que les agents perpignanais démarrent une grève au moment de la campagne des déclarations de revenus". Pour eux, impossible de remplir leurs missions quand les moyens ne cessent de baisser. A Marseille en janvier dernier, France 3 Provence-Apes avait suivi un mouvement quasi similaire au centre des finances du quartier Sainte-Anne où les agents du contrôle fiscal protestaient contre la suppression d’une brigade de 6 personnes.