Revue de presse : fusion Bouygues-Orange, un échec qui va laisser des traces

A la une de vos journaux : les raisons de l 'échec du mariage entre Bouygues Télécom et Orange, les absences de professeurs trop souvent non-remplacées, le nouveau visage des militants contre les discriminations.


Revue de presse - lundi 4 avril 2016 par france3toutesregions
Ce lundi matin, La Dépêche du midi est un des rares journal à revenir en Une sur le scandale des "Panama papers", ces millions de documents divulgués par une source anonyme et épluchés par 370 journalistes du monde entier Les révélations autour des avoirs de chefs d’état et de personnalités du monde entier cachés dans des paradis fiscaux opaques provoquent un scandale planétaire. 
 
Ce matin, le sujet qui revient dans de nombreux journaux, c’est l’échec du mariage entre Bouygues et  Orange. Pour  Martin Bouygues, interrogé dans Le Figaro, l'échec tient en partie à la complexité du dossier : Orange devait racheter Bouygues Télécom puis revendre certains actifs à SFR et Free. "Nous étions quatre à la table des négociations mais trois seulement à vouloir aboutir". "Manifestement" dit il, "un des protagonistes avait envie d’avoir tout pour rien" évoquant à demi-mot Xavier Niel, le fondateur de Free.
 
Pour Les Echos, l’échec de cette mégafusion à 10 milliards d’euros va laisser des traces dans le paysage des télécoms français. Car ce statu quo n’arrange personne : le retour à la case départ fait peser le risque de licenciements, mais aussi d’une agressivité commerciale accrue entre opérateurs. "Finalement, le vrai gagnant dans cette histoire, ce sera le consommateur."
 
Au chapitre économie, Les Echos revient aussi sur le rapport concernant le travail illégal en France : "Ouf !", s’écrit le quotidien "les entreprises ne sont pas si immorales que ça !". La fraude réelle aux prélèvements sociaux atteindrait 6 à 7 milliards par an quand certains en prédisaient  20 à 25...
 
Après le scandale autour des conditions d'abattage des animaux, L’Humanité s'intéresse à un documentaire intitulé "Saigneurs" qui a suivi  les travailleurs dans les abattoirs. Le film montre les cadences infernales, les conditions de travail abrutissantes, l’absence de formation. Pour ces réalisateurs, au même titre que la souffrance animale, la manière dont les ouvriers sont traités dans  les abattoirs devrait aussi faire la une des journaux.
 
Chez Aujourd’hui en France, ce sont les profs qui font la une. Il y a Trop d’absence non remplacées regrette le quotidien. Selon la FCPE : 20 000 journées ont été manquées depuis la rentrée de septembre. Un paradoxe quand on sait que plus de 2200 postes ont été créés depuis 2013. En cause selon le médiateur de l’Education Nationale, un système trop rigide qui rend les remplacements complexes.
 
Complexes, ils le sont aussi ceux que Libération appelle les antiracistes.  Le journal se penche sur cette nouvelle génération de militants contre les discriminations. Souvent issus de l’immigration, ils sont hyper actifs sur les réseaux sociaux mais le journal s’inquiète de leur position, souvent politisées et très communautaristes.

A lire également dans la presse régionale


"L’heure du jugement" : avec ce titre, La Nouvelle République rappelle que ce lundi la Cour d’appel de Poitiers va se prononcer sur la responsabilité des anciens élus de la Faute-sur-Mer en Vendée. En cause, la mort de 29 personnes  sur la commune lors du passage de la tempête Xynthia en 2010. France 3 Pays-de-la-Loire revient sur cette affaire et sur la catastrophe de ce 28 févier 2010.

La Dépêche du Midi revient sur la colère des taxis à Toulouse : ce lundi,  entre 800 et 1000 taxis ont prévu de paralyser la ville. Venus de toute la France, d'Espagne et de Belgique, ils vont bloquer les accès à l’aéroport et installer des barrages filtrants sur les grands ronds-points de l’Ouest toulousain. Ils exigent la fin du statut des Véhicules de Tourisme avec Chauffeur (VTC). Les Toulousains vont-ils adhérer à cette cause ? En janvier dernier, ils avaient déjà dû faire face à deux jours de blocage des taxis. France 3 Midi-Pyrénées avait suivi cette mobilisation.

Romilly-sur-Seine sera-t-elle la première ville de l’Aube à adopter la vidéoverbalisation ? C’est la question que pose en Une L’Est éclair. Grâce aux caméras installées sur une quinzaine de sites, la police pourra extraire les images vidéos des contrevenants et les verbaliser. La ville attend l’accord préfectoral. Ce système a été adopté dans plusieurs villes de France comme à Montpellier. France 3 Languedoc-Roussillon avait suivi les débuts du dispositif en janvier dernier.
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