Revue de presse : la difficile campagne des régionales après les attentats

Au menu de cette revue de presse : l'onde de choc des attentats bouleverse la campagne des élections régionales, l'indemnisation des victimes s'annonce longue et difficile, et la bataille contre Daech doit aussi être menée sur le terrain financier. 

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Après la stupeur et le chagrin, la France meurtrie par les attentats reprend le cours de sa vie. La campagne officielle pour les élections régionales débute aujourd’hui, mais elle s’avère "impossible", selon La Croix, car si les responsables politiques sont déterminés à reprendre du service, ils sont conscients que les choses ne seront plus comme avant et sont contraints de faire campagne autrement.

Une "campagne en urgence" titre Libération pour qui l’onde de choc des attentats a bouleversé la donne. Le PS, qui a suspendu sa campagne jusqu’au 28 novembre, s’apprête à renationaliser le scrutin. Les candidats de droite, eux, sont embarrassés car taper sur la gauche en période d’unité nationale s’avère délicat. L’extrême-droite, elle, "n’a pas besoin d’en faire trop", analyse Jérôme Fourquet de l’Ifop : "des propositions et des commentaires faits autrefois par le Front National se retrouvent aujourd’hui dans tous les partis".  

La sécurité est devenu le thème numéro un de la campagne car "la France d’après" est "un pays plongé dans la peur", constate Le Monde. Lorsqu’ils croisent les candidats, les citoyens n’ont plus qu’un seul sujet en tête : les attentats. Selon le quotidien, "c’est un sentiment nouveau qui a pris le dessus et face auquel les politiques sont démunis : la peur." Plus celle du lendemain, mais celle du jour même car le pire peut arriver à tout moment, dans une salle de spectacle ou à la terrasse d’un bistro. La peur du présent s’est substituée à celle de l’avenir.

De son côté, Le Figaro évoque un sujet peu abordé jusqu’à présent : l’indemnisation des victimes des attentats et des familles endeuillées. Selon le journal, c’est un "long combat qui s’annonce" et la facture sera d’autant plus salée pour l’Etat qu’un grand nombre de victimes étaient de jeunes actifs, au début de leur vie professionnelle, avec des enfants en bas âge. " Les préjudices financiers sont plus élevés, dans ces cas de figure" rappelle la vice-bâtonnière du barreau de Paris. 

Il est également question d’argent dans Aujourd’hui en France, qui dresse un état des lieux des revenus de Daech. Des recettes supérieures à un milliard de dollars par an et qui proviennent de différentes sources : le pétrole, les banques dont le groupe a pris le contrôle, mais aussi les kidnappings, la contrebande d’œuvres d’art ou encore l’impôt de guerre prélevé auprès des particuliers et des entreprises. La bataille contre l’Etat islamique doit donc se mener aussi sur le terrain financier.

A lire aussi dans la presse régionale :

Le Midi Libre revient sur la marche pour la paix qui a réuni 3000 personnes hier à Montpellier. Dans le silence et le recueillement, le défilé a seulement donné de la voix pour entonner "La Marseillaise".
Selon France 3 Languedoc-Roussillon, les participants à cette marche étaient au nombre de 4000. Ils n'ont arboré ni slogan, ni pancarte, mais des roses blanches en hommage aux victimes des attentats de Paris. Quelques personnalités politiques se sont jointes à eux, comme l'ancien maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandrou, son successeur divers gauche Philippe Saurel, le sénateur-maire Les Républicains de Castelnau-le-Lez Jean-Pierre Grand et le secrétaire départemental du PS Hussein Bourgi.

L’Est éclair, lui, évoque l’effet attentat sur le recrutement dans l’armée. Depuis une semaine, les candidats sont de plus en plus nombreux dans l’Aube. L’armée a de réels besoins.
Un constat partagé par France 3 Champagne-Ardenne qui affirme que le site de recrutement de l'armée de terre française connaît un afflux inédit de visiteurs depuis les attentats du 13 novembre.
"Cet élan est étonnant. Les gens se demandent comment être utile. On voit réapparaître des valeurs comme le drapeau, les symboles nationaux, qui étaient un peu oubliées", relève-t-on au bureau marketing et communication du recrutement.

De son côté, La Nouvelle république des Pyrénées se réjouit de l’arrivée de la neige dans la région. Les fortes chutes de neige survenues ces derniers jours sont une aubaine pour les stations de ski dont certaines peuvent préparer l’ouverture le week-end prochain.
Youpi, la neige est arrivée !" renchérit France 3 Midi-Pyrénées. Les stations de ski se frottent les mains et les adeptes de paysages blancs, de skis, de raquettes et de luges sont ravis. Certaines stations affichent jusqu'à 30 centimètres : une excellente nouvelle alors que certaines comptent ouvrir dès la fin novembre.
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