Au sommaire de cette revue de presse : la crise des migrants à Calais qui risque de dégénérer en guérilla, l'action en justice groupée lancée par des avocats français contre Volkswagen et les voitures neuves devenues un luxe réservé aux seniors.
"Au lieu de s’inviter à prendre un café chez Lucette en Lorraine, il y a quelques jours, François Hollande aurait été mieux inspiré d’aller rendre visite aux Calaisiens". Ce conseil en communication est délivré par Le Figaro qui déplore que la France soit en panne de solutions face à l’afflux des migrants.
Le quotidien évoque un "risque de guérilla" aux abords de la jungle de Calais, devenue une zone de "non-droit" où les affrontements se multiplient entre réfugiés et forces de l’ordre.
Dans Libération, auquel il accorde une longue interview, Bernard Cazeneuve revient notamment sur la crise migratoire. Selon le ministre de l’Intérieur, "Calais est une impasse" et il faut rendre ce passage étanche pour décourager les migrants de rejoindre l’Angleterre.
En place depuis un an et demi à Beauvau, le Ministre évoque aussi son meilleur souvenir -la libération de l’Hyper Casher, après la tuerie de Charlie Hebdo- et sa principale erreur : son manque d’empathie lors de la tragédie de Sivens où le jeune Rémi Fraisse a été tué par les gendarmes. "J’aurais dû dire l’émotion plus vite", explique-t-il, "mais c’est une affaire de caractère".
De son côté, Aujourd’hui en France revient sur le scandale Volkswagen et explique aux automobilistes lésés comment obtenir réparation. Des avocats parisiens ont décidé en effet de lancer une action en justice groupée contre le constructeur allemand. Ils misent sur un effet de masse pour donner du poids au dossier et comptent demander le remboursement de 10 à 20% de la valeur d’achat des véhicules équipés du logiciel antipollution truqué.
Il est également question d’automobile dans Les Echos, qui nous apprennent que les voiture neuves sont devenues un luxe réservé aux seniors. L’âge moyen des acheteurs s’élève désormais à 55 ans et plus du quart des particuliers qui acquièrent un véhicule neuf ont plus de 66 ans. Les marques françaises sont particulièrement concernées par ce phénomène : les clients de Peugeot ont en moyenne 58 ans et ceux de Citroën 60 ans.
A lire également dans la presse régionale :
Var matin revient sur le projet d’attentat déjoué à Toulon contre les militaires de la base navale. "La capitale varoise est-elle une cible de choix pour les terroristes ?" s’interroge le quotidien, qui se demande aussi si notre système de protection est performant ou défaillant.
France 3 Provence-Alpes précise que le terroriste présumé, un jeune toulonnais de 25 ans, avait éveillé les soupçons des services spécialisés en postant des messages pro-Daesh sur les réseaux sociaux. Il était surveillé depuis un an.
Il était en contact avec un Français en Syrie et voulait le rejoindre pour faire le Djihad mais son projet a échoué à deux reprises. Il a donc décidé d'organiser un attentat à Toulon, dirigé contre les marins.
De son côté, La dépêche du Midi évoque ce nouvel espoir pour le voyagiste toulousain FRAM : deux nouvelles offres de reprise ont été déposées, portant à trois le nombre de repreneurs intéressés par le tour-opérateur.
France 3 Midi-Pyrénées ajoute que les trois candidats à la reprise (NG Travel, DocteGestio et Karavel) présenteront leurs projets aux représentants du personnel de FRAM ainsi qu'à l'administrateur judiciaire dans les jours qui viennent.
Ce sera ensuite au tribunal de commerce de Toulouse d'entendre les candidats lors d'une audience le 18 novembre prochain.
Enfin, L’Echo revient sur les célébrations du 11 novembre en s’exclamant à sa Une : "Quelle connerie la guerre !" Le quotidien limousin explique que la traditionnelle manifestation pacifiste organisée à Gentioux, dans la Creuse, a proclamé des mots d’ordre plus actuels que jamais.
France 3 Côte d’Azur nous apprend en revanche que la commune de Castillon, dans les Alpes-Maritimes, n’a pas organisé de cérémonie pour ce 11 novembre. Le maire a voulu protester contre la baisse des subventions de l'Etat qui ampute le budget de la commune de 12%.
Plus possible donc de continuer à payer pour ces manifestations. Du côté des associations d’anciens combattants, on regrette de ne plus pouvoir honorer la mémoire de ceux qui sont morts sur les champs de batailles.