Revue de presse : les attentats de Paris révèlent la faillite du renseignement français

Au sommaire de cette revue de presse : l'échec des services de renseignement dans la surveillance des terroristes, le procureur de Paris François Molins devenu "la voix des attentats", et la relève des jeunes en matière de dons. 

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Ils sont devenus les visages de la terreur. Libération les affiche en Une et tente d’expliquer pourquoi on a raté les auteurs des attentats du 13 novembre. Selon le quotidien, les filets du renseignement français sont "percés" car malgré les attentats de janvier et les alertes de ces derniers mois, les services ont été incapables de les surveiller. Un ponte du renseignement intérieur voit là "le signe d’un échec total et absolu depuis 10 ans".

On retrouve ces mêmes visages dans Le Figaro qui propose une radiographie de la nébuleuse du jihadisme français. Selon le journal, il n’existe pas de génération spontanée ou de loups solitaires chez les fous de Dieu : d’Abdelhamid Abaaoud à Mohammed Merah, en passant par les frères Kouachi, tous font partie d’une seule et même galaxie qui prospère depuis plus de 10 ans. La matrice de ce "jihad made in France" étant la filière des Buttes-Chaumont, démantelée en 2005.

Le Monde, lui, affiche un autre portrait : celui de François Molins, le procureur de Paris devenu "la voix des attentats". " Il y avait le 20 heures de Poivre d’Arvor, il y a désormais le 18h30 de François Molins", ironise le quotidien, en référence à sa traditionnelle conférence de presse sur les avancées de l’enquête. Depuis l’affaire Merah, les attentats l’ont propulsé sur le devant de la scène, comme les guerres révèlent des généraux.

De son côté, La Croix met l’accent sur une nouvelle étonnante : les jeunes sont désormais plus généreux que leurs aînés. Selon une enquête dévoilée en exclusivité par le journal, les moins de 30 ans sont devenus les champions du don, bien au-delà des plus de 70 ans. Une bascule historique due notamment à l’explosion du don en ligne, très prisé par la jeune génération.
C’est justement sur internet que fleurissent les appels à la générosité depuis les attentats : des cagnottes ont été ouvertes pour collecter de l’argent en faveur des familles des victimes.


A lire aussi dans la presse régionale :


Depuis les attentats du 13 novembre, révèle la Nouvelle République, le fabricant de drapeaux français Pavoifêtes, basé à Tours, croule sous les demandes des collectivités et des particuliers.
Une tendance confirmée par France 3 Nord-Pas de Calais : les commandes de drapeaux ont été multipliées par deux dans l’entreprise Doublet, installée près de Lille, leader européen du secteur. Les établissements scolaires mais aussi les particuliers sont très demandeurs : "On a l’impression qu’il y a une espèce de concrétisation autour de cet objet drapeau pour pouvoir dire je suis français, je défends la France et vous ne passerez pas", estime son directeur, Luc Doublet.

Sud Ouest évoque le retour de la grippe aviaire en Dordogne. Le premier cas d’infection de volailles par le virus H5N1 a été découvert dans une basse-cour, réveillant de mauvais souvenirs.
Ce foyer de grippe aviaire est localisé à Biras, entre Périgueux et Brantôme, précise France 3 Aquitaine. Il s'agit du premier cas depuis 2007.
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a assuré que ce virus n’avait "aucune conséquence en termes de consommation de volaille, des viandes de volaille ou de tout ce qui est issu des produits de la volaille."

Le Maine libre rappelle que la banque alimentaire effectue sa grande collecte annuelle, demain et samedi. Dans la Sarthe, près de 450 bénévoles sont mobilisés pour cette opération à la sortie des moyennes et grandes surfaces.
France 3 Franche-Comté souligne que tous les dons de produits secs sont les bienvenus : conserves de poissons, de légumes, de fruits, produits du petit déjeuner, huile, sucre. Les aliments sont ensuite redistribués aux CCAS et aux épiceries sociales.
L'an passé, la Banque alimentaire a collecté en Franche-Comté 2024 tonnes de produits au profit des plus démunis, soit 24 800 bénéficiaires.
Selon France 3 Côte d’Azur, les habitants des Alpes-Maritimes et de Monaco  avaient offert 190 tonnes de nourriture en 2014, soit 380 000 repas.
Les produits offerts par les clients des supermarchés complètent les produits de base fournis par l’Union Européenne et l’État, et les produits frais récupérés chaque jour par les bénévoles dans les grandes surfaces.
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