Revue de presse : Tchernobyl, la catastrophe qui a tout changé

A la une des journaux : 30 après, les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur la vie des habitants et sur l'industrie du nucléaire, le procès LuxLeaks et les difficultés des lanceurs d'alerte, les Français adeptes du compte-courant et la grève des cheminots.

En ce 26 avril, on célèbre le triste anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine. 30 ans après, quel est l’avenir du nucléaire ? se demande Le Figaro qui note que le clivage entre anti et pro nuclaire s'est inscrit dans sle long terme.
 
Dans Le Monde, le président de l’Autorité de sureté nucléaire estime qu’un accident majeur comme Tchernobyl et Fukushima "ne peut être exclu nulle part dans le monde". Concernant la France, il s’inquiète des difficultés économiques des acteurs du nucléaire qui peuvent conduire à repousser des investissements de sureté.
 
Mais comment parler d’avenir du nucléaire quand on lit le reportage du Monde en Biélorussie. Ce  pays mitoyen de l’Ukraine a subi les plus graves retombées radioactives : 23% de son etrritoire ont été contaminés.
 
Toujours dans le Monde, retour sur le procès LuxLeaks qui s’ouvre ce mardi au Luxembourg.  Il démontre la fragilité des lanceurs d’alerte écrit le journal qui a rencontré Stéphanie Gibaud. Cette ancienne salariée d'UBS France a révélé des faits de blanchiment et fraude fiscale. Licenciée il y a 4 ans, elle est toujours sans travail : « Qui voudrait de celle qui a parlé ? » dit cette mère célibataire de  deux ados qui vit avec 450 euros par mois.
 
Libération revient sur le traité transatlantique de libre échange, qui suscite une opposition grandissante en Europe. Y compris en France, de la part de François Hollande qui a durcit le ton sur le dossier.
 
Les Echos se penche sur la nouvelle façon dont les particuliers place leur argent. Tout simplement en le déposant sur leur compte-courant qui n’est pourtant pas rémunéré...36 milliards d’euros ont été déposés en 2015, le double de l’année précédente. 
 
"Les cheminots qui sont sur la défensive" écrit La Croix. Avec la grève qui commence ce mardi, ils veulent peser sur les négociations en cours sur leurs conditions de travail. La crainte que cette réforme ne soit qu’un première étape vers la disparition totale de leurs statuts pour coller à ceux du privé. "Le pire est-il donc à venir ? " se demande Aujourd’hui en France pour qui cette grève n’est qu’un début. 
 

A lire également dans la presse régionale 


Au lendemain du séisme de magnitude 4 ressenti hier dans le Béarn, explication en une de La République des Pyrénées : tout est parti du gisement de gaz de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) et de mouvement des structures qui se traduisent par des micro-séismes. France 3 Aquitaine-Pyrénées-Atlantiques a rencontré un géophysicien à l'Université de Pau qui explique l’origine de ce phénomène lié à l’activité humaine.

Les dérives du travail détaché en Bretagne sont à la une du Télégramme. En dix ans, le nombre de travailleurs déclarés a explosé dans la région. L’emploi de cette main d’oeuvre moins chère est légal mais les dérives existent : salaires non payés, contrats de travail inexistants. France 3 Poitou-Charentes s’est intéressé à la plainte déposée par deux ouvriers du bâtiment devant les prud’hommes. Ils travaillent au chantier du CHU de Poitiers qui a fait l’objet d’une enquête de l’inspection du travail.

Sud-Ouest revient sur le débat autour de l’utilisation des pesticides dans la viticulture. Le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux a déclaré qu’il voulait "sortir de l’usage des pesticides". "La filière viticole bordelaise est sous la pression grandissante d'associations et de riverains" écrit le journal. Mauvais pour la santé, les pesticides le seraient aussi pour le goût du vin qu’ils altèrent. C’est ce que soutient un professeur de biologie de l'Université de Caen, Gilles-Eric Seralini que France 3 Basse-Normandie a rencontré en décembre 2015.
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