Le photographe Olivier Tops baigne depuis toujours dans la photographie. Il expose en ce moment à Megève, où vivaient déjà ses parents et grands-parents photographes.
Ses parents étaient photographes, ses grands-parents paternels étaient photographes... tout comme ses grands-parents maternels. Olivier Tops a l'argentique dans le sang. "On peut dire que je suis né avec un appareil photo dans les mains, 100% de photographes sur 3 générations, je pense que c'est pas courant."
Le photographe et plasticien expose en ce moment à Megève, ville dans laquelle ses aïeux ont aussi vécu. On peut même retrouver leurs clichés dans une exposition retraçant l'histoire de la station haute-savoyarde, depuis le recensement des chevaux pour la Grande Guerre en 1915 jusqu'aux célébrités comme Françoise Sagan ou Gérard Philippe, en villégiature dans la station de ski.
On pourrait même dire que la famille Tops Socquet a écrit une partie de l'histoire de Mégève, puisque, rappell-t-il, "c'est mon grand-pere maternel avec son frère, mon grand-oncle, qui ont monté la première boutique photo à Megève, en 1923".
Reportage de Damien Borrelly, Jean-Pierre Rivet et Sophie Villatte
Du pop à l'œuvre interactive
L'artiste expose également plusieurs de ses œuvres à Megève, utilisant parfois des techniques novatrices, comme un bélier fait de clous plantés sur une toile. L'animal se dessine lorsque la lumière en projette l'ombre des clous. Une autre de ses œuvres, Love, reprend cette même technique dans un mouvement circulaire.Mais le fils et petit-fils de photographe fait également du neuf avec du vieux, comme lorsqu'il colorie les clichés familiaux avec des touches de jaune, de bleu ou de rouge en peinture acrylique. "C'est une photo de la fin des années 60 qui me touchait spécialement et j'essaie véritablement de leur donner une deuxième vie, en leur donnant un côté pop".