L'Isère compte 824 pompiers professionnels et 4200 volontaires. Le SDIS, service départemental d'incendie et de secours, a constaté que de nombreux sapeurs volontaires cessaient leur engagement en entrant à l'université.
Pour aider et encourager les volontaires à poursuivre leur engagement, une convention a été signée entre le SDIS et l'université de Grenoble-Alpes. Et 23 étudiants ont déjà choisi ce cursus, comme Pauline, en première année d'ingénieur en génie civil. "Ca me permettait de prendre plus de temps pour ma caserne, et de faire quelque chose que j'aime, à la place d'une option [...] C'est intéressant de pouvoir continuer les pompiers à côté de la fac ", témoigne la jeune femme.
"Symbole d'une jeunesse engagée"
"Ils sont le symbole d'une jeunesse qui est présente et engagée, participe à des opérations de secours", apprécie le Lieutenant-colonel Frédéric Fournier, Chef du groupement du développement du volontariat.
Pour David Dechenaud, Professeur agrégé de droit privé explique le fonctionnement du partenariat. " Cela va conduire à valoriser le fait, pour un étudiant, d'être sapeur-pompier volontaire dans ses études, grâce à l'octroie de points ou de notes lui permettant de manifester son engagement citoyen".
C'est un première nationale que le SDIS et l'université Grenoble Alpes espèrent voir se propager dans d'autres villes. En France, 80% des pompiers sont volontaires
Intervenants : Lieutenant-colonel Frédéric Fournier, Chef du groupement du développement du volontariat - Isère, Pauline, Etudiante "pompier volontaire", David Dechenaud, Professeur agrégé de droit privé
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