Ils sont sur les starting-blocks, les déneigeurs de Grenoble. Ce jeudi 15 octobre, ils testaient le matériel, comme tous les ans à l'approche de l'hiver. Il s'agit de tout vérifier, pour que tout soit opérationnel quand tomberont les premiers flocons.
C'est ce qu'on appelle dans le jargon l'opération "à blanc", sans la neige, pour reprendre ses repères avec les machines. Tout le monde est sur le pont pour tester la flotte de 40 véhicules, dont une quinzaine de poids lourds, qui vont servir à déneiger Grenoble. Au total, les services de la Ville s'occupent et traitent plus de 200 kilomètres de rues et près de 400 kilomètres de trottoirs.
"Nous faisons aussi les pistes cyclables qui sont devenus une priorité, en même temps que les voies de bus", explique Gérard Meyer, responsable viabilité hivernale de Grenoble. "Les mécaniciens sont sur la maintenance du matériel depuis le mois d'avril. On est à peu près sûr que le matériel fonctionne mais, par acquis de conscience, on le fait fonctionner en réel."
Le déneigement est une opération difficile et même de plus en plus difficile. "On ne sale pas systématiquement", explique Gérard Meyer, "on essaie, selon les neiges, de faire uniquement du raclage et d'être parcimonieux avec le sel pour éviter de polluer."
Reportage de Jean-Christophe Pain, Yves-Marie Glo et Mélanie Ducret
Parmi les 400 agents mobilisables, il y a Franck Rey, l'un des chauffeurs de la tournée spéciale numéro 1: la Bastille-Rabot-Clémencière. Dans sa famille, le déneignement de la Bastille, c'est toute une histoire...