La mesure, entrée en vigueur le 1er novembre 2016 à Grenoble, doit permettre de restreindre la circulation des véhicules les plus polluants en cas de dégradation durable de la qualité de l’air. Déjà, mi-novembre, plus de 20 000 certificats ont été commandés.
La mesure anti-pollution testée par Grenoble et son agglomération depuis le 1er novembre divise. La ville s'était immédiatement portée volontaire pour expérimenter cette mesure nationale annoncée il y a plus d'un an par la ministre de l'écologie Ségolène Royal. Les 49 communes de la Métropole ont accepté la mise en place de ces vignettes colorées sur les pare-brises.
Et depuis sa mise en vigueur, déjà plus de 20 000 pastilles de couleur ont été commandées à la mi-novembre par les résidents de l'agglomération, affirme la mairie de Grenoble. Ces vignettes doivent permettre à la ville de créer des zones d'accès limité ou interdit aux véhicules les plus polluants en cas de dégradation de la qualité de l'air et ce, selon l'âge et le carburant du véhicule.
Des tickets de transport en échange
Pour obtenir le certificat "qualité de l'air", la demande se fait sur internet moyennant un coût de 4,18€. S'il a été commandé avant le 1er janvier prochain, le Syndicat Mixte des Transports en Commun s'est engagé à rembourser cette en tickets de transport pour les automobilistes ayant fait la démarche.
Les vignettes anti-pollution obligatoires feront leur entrée sur les pare-brises parisiens dès le 16 janvier 2017.
Pour tout savoir sur cette mesure, lire notre "questions/réponses" sur les vignettes anti-pollution.