Depuis trois semaines et pendant trois mois, Théophile Bellintani fera son "Tour de l’Isère" sans jamais avoir recours à un engin motorisé. L’occasion pour lui de méditer sur notre façon de vivre.
Voilà 17 jours qu’il est parti de chez lui, en Chartreuse. Après l’ascension du Mont Aiguille la veille, l’étape est plus tranquille aujourd’hui. "On est parti de la cabane de l’Essaure, derrière les crêtes et on va jusqu’au col de la Croix-Haute", explique Théophile Bellintani.
Il entend bien venir à bout de ce "Tour de l’Isère", en restant au plus près de ses frontières. Ce jour-là, il est juste à la limite de la Drôme.
Pendant trois mois, il devra parcourir 600 kilomètres, six massifs montagneux, plusieurs lacs et cours d’eau. Un défi qu’il s’est fixé à lui-même mais qu’il ne vivra pas qu’en solitaire. Plusieurs de ses amis viennent en effet lui prêter main forte, le week-end souvent.
Réfléchir sur notre façon d'aborder la vie
Avec une contrainte pour eux, ne pas utiliser de moyen de locomotion motorisé. Au programme de son périple donc, du vélo, du cheval, du kayak, de l’alpinisme, du parapente et beaucoup, beaucoup de marche à pied.Car ce voyage est surtout et avant tout pour Théophile une occasion de réfléchir sur notre façon de vivre.
Reportage de Françoise Guais, Vincent Habran et Lisa Bouchaud