L’ancien PDG de L’Oréal face à la cabane à frites de Val d'Isère: le jugement repoussé

Le juge d’application des peines d’Albertville devait faire connaître son jugement ce jeudi 13 octobre 2016 dans l’affaire opposant l'ancien PDG de L'Oréal Lindsay Owen-Jones à un snack de Val-d'Isère dont il demande la destruction. Il faudra attendre un peu.

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"Il y a eu une erreur dans le jugement et la partie adverse a déposé une requête pour le faire rectifier", a déclaré Emmanuel Ludot, l'avocat de la gérante de l'établissement qui précise que ce jugement sera finalement rendu en début de semaine prochaine. Probablement lundi ou mardi selon lui.

De son côté, Laure Sauthier, l’avocate de Lindsay Owen-Jones se refuse à tout commentaire.

L’ex PDG de l’Oréal réclame 60.000 euros à Valérie Maertens pour n’avoir pas respecté le jugement du tribunal d'Albertville qui a ordonné la fermeture de son snack le 24 mars 2015.

Le tribunal d'Albertville avait alors demandé la cessation de l'exploitation sous astreinte de deux mois. En outre, il avait également ordonné la démolition de l'extension de la terrasse du snack, d'une surface de 150 m2, couverte par un chapiteau et installée sur une zone non constructible.

Incommodés également par les odeurs de friture, quatre autres propriétaires de Val d'Isère s'étaient joints au patron britannique du géant des cosmétiques de 1988 à 2006 : un notaire, un avocat à la retraite et des gestionnaires de fonds d'investissement.

Tous réclament la fermeture et la destruction du snack pour "trouble anormal du voisinage".

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