Le couvent de Sainte-Marthe est à vendre à Périgueux

Plusieurs milliers de m² à vendre . Un ensemble immobilier autour d'un jardin en plein coeur de Périgueux. Le couvent Sainte-Marthe cherche un acheteur. La congrégation très ancrée dans le Périgord est partie. 

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Soeur François-Xavier Recalde fait la visite et présente la chapelle : 

"C'est ce lieu qui nous a accueillies, où l'on a souvent prié quotidiennement, et qui a vu beaucoup de fêtes, de moments heureux. Le 15 décembre encore la chapelle était pleine"


C'était leur dernier office, dans un couvent qui a connu juqu'à une quarantaine de soeurs. La congrégation Sainte Marthe naît à Périgueux au 17ème siècle. En 1643, elle s'installe dans un hôpital, fondé par le chanoine de la cathédrale de Périgueux, Pierre Brunet. Pendant la révolution, les religieuses sont chassées du bâtiment.  Elles le réintègrent de 1802 à 1835. Il faut ensuite attendre 1852 pour que les sœurs investissent le couvent construit pour elles au plus près de l'Eglise de la Cité périgourdine.

D'abord aides-soignantes, ces religieuses, de plus en plus nombreuses, font évoluer leur mission.

Il y avait des enfants dans la rue. Les soeurs ont voulu les accueillir pour l'instruction et ont commencé à ouvrir des classes. A partir de 1857, l'école a pris de l'ampleur, petit à petit explique Soeur François-Xavier Recalde. 


Devenue une véritable institution, le groupe scolaire n'est pas concerné par la vente à venir des bâtiments de la communauté. Plusieurs milliers de mètres carrés de salles en dédales et de jardins en plein coeur de la ville où le foncier est rare.

S'il y a des projets sociaux , ce sera très bien espère la religieuse. Mais je ne sais pas si quelqu'un aura les reins assez solides pour un vrai projet. 


Car il faudra pour cela dépenser plusieurs millions d'euros, pour non seulement acheter cet ensemble immobilier mais également le rénover. Personne ne s'est encore aujourd'hui avancé.

Le reportage de Clémence Rouher et Nicolas Pressigou : 
Les sœurs ont quitté l’ensemble de bâtiments face à l’église de la Cité qu’elles occupaient depuis 1856.


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