L'accès au nouveau stade de Bordeaux est inadapté. Le constat était flagrant lors des trois premiers matchs qui ont attiré près de 40 000 spectateurs à chaque fois. Tramways saturés, embouteillages monstrueux... Un groupe de travail doit trouver la solution d'ici un mois.
"C'est une spécificité bordelaise. Dès qu'on lance quelque chose on fait tout de suite ressortir les points négatifs sans les points positifs" s'agace Christophe Duprat le vice-Président de Bordeaux Métropole chargé des transports et du stationnement.
Lui retient avant tout le succès des transports en commun dans cette opération : "quel chemin parcouru!" se réjouit-il, "au départ les études d'impact disaient que 10 000 personnes utiliseraient le tram, il y en a 18 000!"
18 000 personnes dans des tramways de seulement deux rames et pas assez nombreux....
Les autres, dans leurs voitures, se sont retrouvées prises au piège pour ressortir du parking du parc des expositions utilisé pendant les matchs. Après avoir fait preuve d'une grande patience quelques heures auparavant pour seulement arriver à y accéder.
A un an de l'Euro 2016, les pouvoirs publics savent qu'ils doivent réagir et vite. Un groupe de travail vient d'être constitué. Il a un mois pour trouver des solutions.
Parmi les pistes avancées, le directeur de cabinet du préfet de la Gironde Simon Bertoux, évoque une sortie supplémentaire sur la rocade avec accès direct au stade. Mais aussi la mise en place de navettes avec des rotations plus nombreuses, une amélioration de la signalétique et la proposition d'itinéraires diversifiés.