Ce mercredi 8 mars, à sept heures, un éboulement rocheux s’est produit à Culoz sur la RD120 conduisant au col du Grand Colombier.
Dans un premier temps une vingtaine de maisons étaient évacuées, puis se furent 40 et à, 12h30, ce sont 88 maisons au total qui sont vidées de leurs habitants
Au fur et à mesure que les heures passent, la menace d'un nouvel effondrement rocheux grandit et le périmètre de sécurité est élargit. Aussi ce sont donc 88 habitations qui se retrouvent situées en zone dangereuse.
Les habitants concernés, 60 adultes et 15 enfants ont été regroupés à la salle des fêtes de Culoz et sont assistés par les personnels de la Croix Rouge. Les élèves de l’école primaire ont été pris en charge par leurs parents.
Les forces de sécurité ainsi que les pompiers sont sur place pour sécuriser le périmètre.
Aucune information officielle n'était encore disponible sur une date de retour des évacués dans leurs foyers, alors que les autorités en étaient encore à évaluer la situation. "J'ai eu l'impression que c'était comme de la grêle très forte, puis il y a eu
un choc fort, un bruit fort avec une vibration", raconte un habitant, qui dit avoir observé des rochers "pouvant atteindre
5 à 10 m3". "Les plus gros ont rebondi dans les vignes en faisant des cratères dans les champs ou dans la route", qui était impraticable en voiture, a-t-il poursuivi.
Un autre culozien, a lui aussi "entendu un gros bruit" au petit matin. "Il y a parfois des petites coulées mais jamais de cette ampleur", a-t-il ajouté, en précisant que l'éboulement, qui a débuté vers 800 mètres d'altitude, s'était arrêté à seulement "dix ou quinze mètres" d'une maison. "Depuis 35 ans que j'habite ici, c'est la première fois que je vois tomber des blocs comme ça", a-t-il conclu.
Un expert en risque naturel du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de Lyon s'est également déplacé sur place.
Le maire de Culoz a pris un arrêté interdisant l’accès aux sentiers de randonnée situés sur la zone instable. Les autres communes du massif ont été informées.
Des moyens aériens sont mobilisés pour évaluer la situation : un hélicoptère et un drone survolent la zone. Un expert risque naturel du bureau de recherches géologiques et minières de Lyon s’est déplacé.
Des déviations routières ont été mises en place par les services du Conseil départemental et de la gendarmerie.