Invité de "Dimanche en politique", Didier Guillaume, président du groupe socialiste au sénat, dit hésiter encore à voter pour Benoît Hamon, candidat officiel du PS. Inquiet de l'arrivée de l'extrême doite au pouvoir, il n'exclut pas maintenant de "voter utile" et de se rallier à E. Macron.
Dans le supplément web de "Dimanche en politique", Didier Guillaume reconnaît que son choix n'est pas encore définitivement arrêté. Le sénateur de la Drôme, président du groupe socialiste au sénat, se dit encore "très hésitant" sur le soutien à apporter au candidat du PS.
S'il ne conteste pas la légitimité du candidat désigné par la primaire, il s'interroge toutefois sur les positions de Benoît Hamon : "Il n'a tendance à parler qu'à l'extrême-gauche, à Jean Luc Mélenchon et aux écologistes .On dirait les frondeurs parlent aux frondeurs". Un positionnement politique qui le situerait bien trop à gauche de l'électorat, un problème de stratégie politique pour Didier Guillaume, qui a été le directeur de campagne de Manuel Valls.Didier Guillaume qui ne comprend pas les modalités de l'accord conclu avec les écologistes et qui ne représentent pas la position du PS sur le Lyon Turin notamment.
"Aujourd'hui, dit -il, le risque est réel de voir Marine le Pen arriver au pouvoir. Emmanuel Macron peut être le rempart". Et il s'inscrit dans la logique d' un vote qui pourrait être "utile". Que pense -t-il du soutien apporté très tôt à E. Macron par G. Collomb ? Il dit être contre toute exclusion du PS dans le contexte actuel . Et il se déclare convaincu que "les socialistes seront tous rassemblés pour faire obstacle à Marine le Pen au deuxième tour".
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