Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté la demande de la ville de Grenoble d’expulser les occupants de l’espace Valmy, constatant qu'aucune solution d'hébergement alternative n'était proposée.
Une semaine après l’audience du 20 avril, le tribunal administratif de Grenoble a donc rejeté la demande de la ville de grenoble d’évacuer le camp Valmy, situé à proximité du stade des Alpes, à Grenoble.
Le tribunal administratif explique que l’occupation peut effectivement "générer des risques pour la salubrité publique ou pour la sécurité des occupants" mais refuse de demander leur expulsion car "aucune solution alternative d’hébergement d’urgence n’est proposée". Il ajoute aussi qu’une évacuation du camp aurait précipité ces personnes "dans une situation de précarité voire d’insécurité encore plus grande".
Le 21 février dernier, les forces de l’ordre avaient sommé la vingtaine de migrants du parc Valmy de quitter le campement. Soutenus par une vingtaine de Grenoblois, le campement était finalement resté en place.