Incendie à la gendarmerie de Meylan : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur

Le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat s'est exprimé jeudi 26 octobre 2017 suite à un incendie criminel visant la brigade de gendarme de Meylan, en Isère. Il a notamment jugé "particulièrement inquiétant" que les gendarmes et leurs familles aient été "directement visés".

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Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, s'est exprimé jeudi 26 octobre 2017 à 15 heures suite à l'incendie de quatre voitures personnelles de gendarmes à Meylan, en Isère. Ce dernier a notamment jugé "particulièrement inquiétant" que les gendarmes et leurs familles aient été "directement visés" par l'incendie. 

L'incendie de quatre voitures et d'une moto dans l'enceinte de la gendarmerie aurait pu avoir des conséquences "dramatiques" si les militaires n'avaient pas été réveillés au milieu de la nuit par l'odeur du feu, a indiqué Jean-Yves Coquillat.


"De tels actes peuvent s'apparenter à des actes de terroriste"


"C'est une action assez professionnelle", a expliqué Jean-Yves Coquillat, évoquant des "techniques de sabotage".  Un cadenas avait en effet été posé sur le portail d'entrée de la brigade, probablement destiné à gêner à l'arrivée des secours. 

"De tels actes peuvent s'apparenter à des actes de terroriste", a poursuivi le Procureur précisant que le parquet antiterroriste de Paris ne s'est, pour le moment, pas saisi de l'enquête. 


Le 21 septembre dernier, la gendarmerie de Grenoble avait déjà été l'objet d'un incendie volontaire faisant de gros dégâts matériels.

L'acte avait été revendiqué par une mouvance anarcho-libertaire. Cette fois-ci, l'acte n'a pas été revendiqué. "La piste anarcho-libertaire n'est pas privilégiée, il y a aussi la piste de la vengeance contre la gendarmerie", a précisé Jean-Yves Coquillat. 

Une cellule d'aide psychologique a été ouverte. 




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