Malgré la menace de fermeture qui pèse sur la ligne ferroviaire Gap-Grenoble, les manifestants du collectif L'Etoile ferroviaire de Veynes n'ont pas dit leur dernier mort. Ce 6 novembre, ils étaient à Grenoble pour défendre leur ligne.
Cela fait déjà plusieurs années qu'ils craignent la fermeture de leur ligne Grenoble-Gap, au profit d'un transfert en autocar. Alors quand ils ont appris, au printemps, que des postes d'agents de circulation allaient être supprimés à la gare de Lus-la-Croix-Haute, ils ont commencé à s'inquiéter.
Un collectif s'est formé : celui de l'Etoile Ferroviaire de Veynes. Depuis leur rassemblement à Lus-la-Croix-Haute le 14 octobre, les manifestants continuent leur combat. Ils ont diffusé une annonce de recrutement de chefs de gare et ont reçu plusieurs candidatures.
Lecture des lettres de motivation
Ce 6 novembre, ils étaient une soixantaine à la gare de Grenoble pour lire quelques lettres de motivation et tenter de fédérer, encore, autour de leur demande de maintien de la ligne Grenoble-Gap.Pour la pérenniser, il faudrait investir 50 millions d'euros. Mais pour le moment, personne ne veut mettre la main à la pâte. Sous-entretenue, multiplication des retards, la crainte est que les voyageurs abandonnent aussi, et boudent le train.
La SNCF rappelle qu'aucune décision n'a été prise. Mais le collectif n'en démord pas. Il prévoit une autre action le 25 novembre à Veynes, dans les Hautes-Alpes, un autre arrêt de la ligne TER.