Les opposants au nouveau projet d'autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, A45, ont relié à pied les deux villes. Partis de Saint-Etienne, ils ont marché pendant une semaine pour se retrouver hier devant le conseil régional Auvergne Rhône-Alpes, à Lyon.
Les opposants au projet d'A45 ont fait parler d’eux début juillet plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées le temps d'un week-end à Saint-Maurice-sur-Dargoire, dans les Monts du Lyonnais. Le territoire de la commune se trouve sur le tracé de la nouvelle autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne.
Avec cette marche symbolique entre les deux villes partie le 27 juin, les opposants demandent l’abandon du projet autoroutier entre Saint-Etienne et Lyon. Certains opposants à l'A45 dénoncent un gaspillage financier. D'autres craignent une catastrophe écologique et en appellent au nouveau ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot... En marge d’un déplacement à Lyon, lundi 26 juin, ce dernier est resté prudent concernant ce projet qui fait débat depuis plus de trente ans.
Pour les défenseurs du projet, l'autoroute A45 doit soulager le trafic actuel de l'A47 aujourd'hui saturée. L'A45 est très par le monde économique lyonnais et stéphanois qui dans une lettre ouverte au président de la république publiée aujourd'hui, demande au gouvernement de signer rapidement le contrat avec le concessionnaire VINCI pour que l'infrastructure ouvre en 2022.
Edition 12/13 Rhône-Alpes 5/7/17
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En bref - Déclaré d’utilité publique en 2008, ce nouvel axe autoroutier de 48 km, payant, dont la construction est prévue entre Brignais et La Fouillouse doit doubler l’A47, axe gratuit mais souvent saturé et réputé dangereux. Le coût de construction de l'A45 est évalué à 1,2 milliard d’euros, financé pour un tiers par Vinci et deux tiers par l’Etat et les collectivités locales, soit 790 millions de fonds publics.