Attaque de la gendarmerie de Dieuze : l’assaillant est originaire du Puy-de-Dôme

Lundi 3 février, un jeune militaire armé d’un couteau a attaqué la gendarmerie de Dieuze, en Moselle. Le suspect est né à Clermont-Ferrand. Des perquisitions ont eu lieu en Moselle et en Auvergne. Le Parquet national antiterroriste ne se saisit pas de l'enquête.
 

Lundi 3 février, un militaire de 19 ans a attaqué au couteau la gendarmerie de Dieuze, en Moselle. D’après le journal 20 Minutes, le pronostic vital de l’assaillant, touché à l’abdomen par le tir d’un gendarme qu’il agressait, n’est plus engagé. Le parquet de Metz a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide sur agent de la force publique ». Le suspect est né à Clermont-Ferrand. Il s’était engagé dans l’armée début décembre.

Des perquisitions en Moselle et en Auvergne

Toujours d’après 20 Minutes, la chambre qu’il occupait au centre d’instruction militaire de Dieuze a été perquisitionnée, tout comme le domicile familial en Auvergne. Une information confirmée par le procureur de la République Christian Mercuri. Mais les enquêteurs n’auraient rien trouvé qui permettant d’orienter leurs investigations vers la piste terroriste. Dans l'"appel reçu par le centre opérationnel de la Gendarmerie peu avant" l'attaque, l'individu "a déclaré qu'il était militaire, qu'il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu'il se revendiquait de l'Etat islamique", a relevé le procureur de la République devant la presse. D’après Florence Parly, ministre des armées, « Il a été confirmé que l’agresseur est un jeune militaire, en formation initiale depuis 2 mois et actuellement en période probatoire. Il n’était pas en service au moment des faits ».

L'intention de mourir

Le jeune homme "avait l'intention de mourir", a précisé le parquet. "Le Parquet national antiterroriste ne se saisit pas (de l'enquête), cette affaire reste sous le régime du droit commun, c'est une tentative d'homicide volontaire sur une personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué à l'AFP le procureur de la République à Metz, Christian Mercuri, mardi 4 février. Les investigations réalisées dans sa chambre, l'exploitation de son téléphone portable ainsi que l'audition de sa famille et de ses camarades militaires "n'ont révélé aucun élément de radicalisation", a affirmé le procureur. "Sur le plan religieux, il se dit athée", a-t-il relevé. Le jeune homme "n'a pas d'antécédent judiciaire et policier, il est inconnu de tous les fichiers", selon le magistrat. Transporté à l'hôpital de Metz, il a été opéré et a pu être entendu mardi. "Il reconnaît les faits en les minimisant, son intention était de mourir sous le feu de la gendarmerie, il souhaitait en finir avec la vie", a précisé M. Mercuri. Une information judiciaire sera ouverte mercredi et l'homme sera déféré en vue de sa mise en examen. "En raison de son état de santé, la procédure se fera à l'hôpital", a souligné le procureur qui va demander son placement en détention. L'enquête est menée par la section de recherches de la gendarmerie de Metz et la police judiciaire de Metz.

 
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