Des nouvelles technologies au service de l'humain, c'est l'axe de recherche du Factolab inauguré aujourd'hui à Cébazat (Puy-de-Dôme), dans les locaux de Michelin. Avec comme ambition de développer les outils du futur qui vont améliorer les conditions de travail et la productivité dans les usines.
Lunettes de réalité augmentée, montres connectées, robots collaboratifs : les nouvelles technologies numériques débarquent dans les ateliers de Michelin. A Cholet, dans le Maine-et-Loire, les machines communiquent avec les opérateurs via une montre. Plus besoin de faire des rondes pour détecter les pannes.
Limiter la fatigue physique et intellectuelle pour gagner en productivité. C'est l'objectif de ce premier projet développé par le Factolab.
"L'objet de recherche, on peut le dire simplement, c'est l'homme dans l'usine de demain. C'est utiliser la révolution numérique qui est en train de se mettre en place. On est dans un monde rempli de capteurs et on va les utiliser pour faciliter la tâche d'un opérateur industriel", explique Michel Dhome, directeur du laboratoire Factolab, directeur de recherche au CNRS.
Créé il y a un an, le Factolab est une structure qui regroupent chercheurs du publique : CNRS, université de Clermont Auvergne, l'école d'ingénieurs SIGMA et les techniciens et experts de chez Michelin. L'ambition est de prendre une longueur d'avance pour imaginer l'industrie du futur. Mais il n'y a pas réduction de personnel envisagée par l'entreprise.
A Valladolid en Espagne, un robot collaboratif aide les opérateurs à soulever les plaques de caoutchouc. Des exemples qui seront bientôt étendus à d'autres sites du groupe.