L'une des énigmes judiciaires de Lyon va peut-être trouver une réponse ce jeudi. Deux gendarmes vont sonder avec un radar les murs d'une cave d'un café du Vieux Lyon. Nathalie Mazot, 14 ans, avait été vue pour la dernière fois dans cet établissement le 6 novembre 1982.
Deux experts de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie (IRCGN) sont arrivés ce jeudi après-midi à Lyon avec un appareil géoradar qui permet de déceler la présence d'un corps à travers les murs ou le sol. L'IRCGN est le seul en France à disposer d'un tel outil. Ils étaient accompagnés de 2 policiers scientifiques de la Police Judiciaire de Lyon et du nouveau juge d'instruction de l'affaire Patrick Audugé.
Ce dernier a rappelé que la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Lyon avait décidé de cette nouvelle investigation "pour tenir compte de la détresse de la mère". Pour le magistrat instructeur cependant, "la probabilité qu'on trouve quelquechose est très résiduelle. Si on ne trouve rien, ce sera terminé. Ce sont les investigations de la dernière chance."
L'opération qui commence par une phase préliminaire de sondage, a pour objectif de savoir si le corps de Nathalie Mazot a bien été enterré dans cette cave comme le pense sa mère, Yolande Guyot , 79 ans. De précédentes recherches en 2009 toujours dans la cave avait permis de détecter un tunnel, fermé par un mur. Mais les recherches en étaient restées là.
La jeune-fille âgée de 14 ans, avait disparu le 6 novembre 1982 entre Bron et le quartier St Paul de Lyon où elle devait rejoindre sa soeur.
Rappel des faits et des précédentes étapes judiciaires.