Jean-Yves Gouttebel (PRG) a été réélu à la tête du département jeudi aprés-midi. Il obtient 37 voix contre 20 pour Jean-Marc Boyer (UMP) et 5 pour Jocelyne Glace le Gars (FDG). Ce sera son 4e mandat.
Cette fois, la gauche a évité la division qui régnait en son sein depuis 2008. Jeudi, PS et PRG puydômois ont mis fin à plusieurs années de divisions pour se fondre dans un seul groupe d'élus, le Front de Gauche restant à l'écart.
Jean-Yves Gouttebel, unique candidat pour ces deux groupes auparavant divisés a donc été réélu pour un quatrième mandat avec une large majorité.
Pour Alexandre Pourchon, chef de file du PS dans le Puy-de-Dôme et tout nouveau premier vice-président de l'assemblée départementale, "la campagne électorale et nos concitoyens nous ont clairement dit que les querelles de personnes, les affaires considérées comme inutiles, les bagarres entre politiques leur importaient peu et que seules comptaient les réponses que nous étions en mesure de leur apporter sur leur désespérance, le malheur qui les frappe à travers cette crise et les solutions que nous sommes capables d'apporter à gauche. Nous sommes une gauche rassemblée et apaisée."
D'intenses tractations
Après trois jours de négociations intenses, un équilibre a été trouvé entre les ex frères ennemis. La présidence pour Jean-Yves Gouttebel et 8 vice-présidences sur 12 pour le PS. La droite a observé la scène avec un brin d'ironie."Je rappelle tout simplement que dans le temps passé très proche, les deux groupes à gauche avaient des querelles et des positions extrêmement tranchées les uns vis-à-vis des autres, et le mot querelle est faible !" indique Jean-Marc Boyer (UMP), président de l'Union des Républicains, "nous verrons ce que donne cette alliance de circonstances …"
La gauche qui a repoussé la vague bleue dans le Puy-de-Dôme ne triomphe pas pour autant car le contexte économique et financier reste très difficile pour les départements.
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