Emmanuel Macron s'est rendu dans le Puy-de-Dôme ce lundi. Plusieurs visites sont au programme pour le ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique.
Emmanuel Macron a commencé sa visite dans le Puy-de-Dôme à 8h30 par l'entreprise Rexiaa basée à Issoire. Le ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique a été accueilli par une cinquantaine de manifestants contre la loi-travail de l'intersyndicale CGT-FO à l'entrée du bâtiment.
"C'est très bien d'aller dans tout le pays et de voir des entreprises mais il ne faut pas regarder seulement l'effort technologique qui est demandé mais aussi que les gens derrière n'ont pas forcément la vie qu'ils devraient avoir. Ce n'est pas avec son projet que l'on peut accueillir Emmanuel Macron comme un libérateur ou comme quelqu'un qui amène quelque chose de favorable à la France" dénonce Gilles Chambas, représentant FO.
Après un échange d'une quinzaine de minutes avec les syndicats, le ministre est entré dans l'entreprise Rexiaa, dont l'activité consiste à fabriquer des matériaux composites pour l'aéronautique. Il s'est entretenu avec des salariés et les dirigeants.
"On vient faire le point sur les politiques qui sont mises en place en terme d'aides à la recherche et au développement, en terme d'accompagnement à l'investissement et regarder les problèmes qui peuvent exister" explique Emmanuel Macron.
Cette visite dans le Puy-de-Dôme était initialement prévue le 14 mars dernier, mais le ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique avait été retenu à Paris pour des réunions autour du projet de loi sur le travail.
Emmanuel Macron absent de la réunion "Hé oh la gauche" lundi soir
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, qui lance lundi "Hé oh la gauche!" pour mobiliser l'électorat de gauche en vue de 2017, entend "interpeller" les électeurs déçus de François Hollande de 2012 en défendant le bilan du président."Le moment est venu de nous réveiller (...) Je veux m'adresser aux électeurs qui ne sont pas allés voter à plusieurs reprises", a insisté le porte-parole du gouvernement. Stéphane Le Foll a indiqué que 24 à 25 ministres participeraient à cette réunion lundi soir à Paris.
Ni les frondeurs ni Emmanuel Macron n'ont été invités, a-t-il assumé. "Emmanuel Macron a fait le choix de créer un mouvement. Je respecte parfaitement ce qu'il a fait comme choix", a-t-il ajouté, en ne se sentant "pas obligé de justifier ce qu'il pense en fonction de ce que pense Emmanuel Macron".