Hiver comme été, le peloton de gendarmes de montagne du Mont-Dore (Puy-de-Dôme) est très actif. Entraînements, patrouilles et prévention, les membres du PGM restent vigilants... surtout quand la météo se dégrade en altitude.
Même carte en main, face au brouillard, certains randonneurs se sentent perdus. Les gendarmes de montagne multiplient les patrouilles pour les mettre en garde face aux nombreux risques. Ils sont aussi là pour guider certains marcheurs. "Il y a plus de fréquentation sur les sentiers l'été et c'est une population qui n'est pas forcément très sportive" constate Clément Moineau, gendarme secouriste. La présence des gendarmes semble sécuriser les randonneurs : "Voir les gendarmes pendant la balade... ça rassure! C'est autre chose que de les voir au bord de la route", estime un touriste.
Pour le PGM, le dispositif reste le même durant la période estivale. Les randonneurs remplacent les skieurs. Les gendarmes sont plus fréquemment appelés mais sur des interventions moins graves. Selon l'adjudant Nicolas Chaon, les blessures sont "essentiellement des traumatismes des membres inférieurs ou supérieurs" : chevilles tordues, poignets et avant-bras cassés... Depuis le début de l'été, les gendarmes du Mont-Dore sont intervenus sur une soixantaine d'opération de secourisme. Une spécificité bien unique. Ils sont seulement 250 en France a être gendarme de montagne.
Aussi les membres du PGM du Mont-Dore entretiennent leur condition physique toute l'année avec beaucoup de rigueur. Clément Moineau peut en témoigner : "On est tenu de garder un certain niveau technique en montagne en général : en alpinisme, en escalade, en ski, en ski de rando... C'est un plaisir, hein, mais on s'astreint à aller grimper régulièrement pendant l'été, pendant que c'est possible!"