Au salon de Genève, le secteur automobile se veut raisonnablement optimiste

De PSA à Volswagen en passant par Renault, les principaux dirigeants du secteur automobile manifestent un optimisme prudent quant aux perspectives de l'industrie pour 2017.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Près de 180 exposants présentent quelque 900 voitures jusqu'au 19 mars au salon de l'auto à Genève. L'édition 2016 avait attiré 687.000 visiteurs.

Ce que nous voyons pour 2017 c'est un marché qui est plutôt stable, une petite croissance, c'est une situation qui nous convient tout à fait"

a déclaré le patron de PSA Carlos Tavares, très courtisé au lendemain d'un accord sur le rachat de PSA qui a officialisé la formation du deuxième groupe automobile du continent, derrière Volkswagen.

Une prévision partagée par Matthias Müller, le patron de ce dernier. "Je pense, que le marché européen devrait être cette année au même niveau que l'année dernière", a-t-il indiqué. Le numéro un mondial des ventes compte évoluer comme le marché. "Ce qui est important, c'est de préserver la rentabilité de l'entreprise (...) pour être en situation d'encaisser d'éventuelles variations de marché. Pour l'instant, nous ne les voyons pas", a estimé M Tavares.

Chez Renault-Nissan, l'humeur est aussi bonne. "Le marché européen va bien, nous avons tous été surpris par la solidité du marché" en début d'année, a indiqué le PDG Carlos Ghosn. "On dirait que le marché est bien plus résistant que ce que nous pensions, et nous espérons que 2017 sera une meilleure année qu'escompté".

USA, GB, la situation politique et économique inquiète le monde l'automobile

Sur fond de nouveaux rendez-vous électoraux cette année (France, Pays-Bas, Allemagne), aux conséquences imprévisibles après les chocs du Brexit et de l'élection de Donald Trump, certaines inquiétudes transpirent néanmoins.

"Si des décisions protectionnistes sont prises, cela plongera dans l'inquiétude l'économie mondiale dans son ensemble", a mis en garde M. Müller. Il a appelé à faire preuve de "calme" concernant le nouvel occupant de la Maison Blanche." La nouvelle administration est en fonction depuis seulement deux mois", a-t-il rappelé. "On doit lui donner l'occasion de déterminer quelle est la meilleure voie pour les Etats-Unis, dans le cadre d'une économie mondiale très interconnectée".

Le patron du groupe italo-américain Fiat-Chrysler, Sergio Marchionne, a appelé à la raison. "Décrire le Vieux continent comme un facteur de risque géopolitique pour une multinationale, c'est à mon avis exagérer un peu les choses", a-t-il déclaré.

Croissance espérée pour 2017 : 1% 

Pour 2017, l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) prévoit une croissance du marché automobile de l'UE de seulement 1%.
L'année 2016 a marqué un retour à des chiffres de ventes presque à la hauteur de ceux d'avant la crise de 2008-2013: 14,64 millions d'unités écoulées dans l'Union européenne (+6,8%).


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information