En décembre 2012, une habitante de la Nièvre avait trouvé une souris morte dans une brique de soupe. Après autopsie de l'animal, un rapport met le fabricant hors de cause. La consommatrice a du mal à avaler la nouvelle.
Après avoir lu le rapport d'analyse qui lui a été adressé, Christiane Ropers est amère. "Ils mettent ma parole en doute", dit-elle. Le laboratoire britannique qui a analysé la souris indique dans ses conclusions que "l'absence de trace de décoloration interne sur le rongeur suggère que le contact avec la soupe a été éphémère". Autrement dit, la souris aurait été placée dans la brique après son ouverture.
Christiane Ropers a préparé un courrier qu'elle va envoyer au fabricant de soupe Campbell, la multinationale qui détient la marque Liebig. "Je ne demande pas forcément des excuses, simplement qu'ils reconnaissent qu'il peut y avoir une défaillance dans leur système, que ce soit une défaillance mécanique ou humaine, qu'elle soit volontaire ou non."
En médiatisant cette affaire, Christiane Ropers souhaite avant tout mettre en garde les consommateurs, dit-elle.