Dans le cadre de la fête de la science, l’archéocamp était organisé par l’INRAP et la DRAC sur le campus dijonnais ce mardi 6 octobre 2015. Une conférence sur le pillage a eu lieu le matin avant des ateliers participatifs.
Fouiller n’est pas voler !
Des passionnés ont pu échanger avec les professionnels de l’INRAP, l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives.Il a été notamment question de la sécurité des chantiers de la lutte contre le pillage. Un exemple récent a fait la Une de l’actualité en Côte-d’Or (voir lien ci-dessous)
Ces ateliers participatifs ont notamment permis de rappeler quelques règles comme l’usage réglementé des détecteurs de métaux.
voir le reportage France 3 Bourgogne de Tania Gomes et Jean-Louis Saintain, avec
- Carole Kenpnich, passionnée
- Nourddine Kefi, de l'association HAPPHA (Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique
Des chantiers toute l’année
L’INRAP rappelle qu’en France, chaque année, 700 km² sont concernés par des travaux d'aménagement du territoire (carrières, terrassements, routes et voies ferrées, bâtiments privés et publics) entraînant la destruction des vestiges que recèle le sous-sol. L'archéologie préventive étudie ces surfaces pour sauvegarder ces « archives » du sol.La loi sur l'archéologie préventive de 2001 prévoit l'intervention des archéologues en préalable au chantier d'aménagement, pour effectuer un « diagnostic » et, si nécessaire, une fouille. L'aménagement du territoire ne se fait donc plus au détriment des vestiges du passé, mais permet, au contraire, leur étude approfondie.
3000 archéologues en France
Ils sont environ 3000 professionnels en France.Ils ont souvent une formation poussée dans divers domaines comme l’anthropologie, la botanique, ou la géologie.
Plus généralement, on peut distinguer trois grands types d'activités: la protection des sites, la recherche scientifique (fouille, étude et publication) et la diffusion des résultats (expositions et musées, publications, utilisation des nouvelles technologies…)