Si les frontières des régions n'avaient pas été modifiées avec la fusion Bourgogne-Franche-Comté, et bien c'est François Sauvadet qui aurait été élu président en Bourgogne.
On a voulu savoir quels auraient été les résultats sans la fusion des régions. Résultat : si la réforme territoriale n'avait pas eu lieu, le FN aurait gagné la région Languedoc-Roussillon. La gauche aurait été en mesure de conserver huit des 22 anciennes régions de France métropolitaine, quand la droite aurait pu l'emporter dans 12 autres.
En Bourgogne-Franche-Comté, il y aurait eu des changements. En Bourgogne, la droite serait arrivée en tête avec 34.40% des voix contre 33.80 à la liste de la gauche et 31.80 au Front National. C'est donc François Sauvadet qui aurait été élu avec moins de 4000 voix d'avance sur Marie-Guite Dufay. Le leader centriste bénéficiant d'une grande différence notamment en Côte-d'Or, la prime à son poste de président du Conseil départemental. A noter que deux départements mettent le PS devant la droite (Nièvre et Saône-et-Loire)
En Franche-Comté, c'est Marie-Guite Dufay qui aurait été élue. Sa liste a recueilli 35.84% des voix contre 33.28 au FN qui arriverait en 2e position, la liste UDI/LR n'étant que 3e avec 30.88%. L'écart de voix est ainsi important avec 24 716 suffrages de différence, le PS devançant dans les 4 départements franc-comtois la liste de droite, avec notamment un très grand écart dans le Doubs (+13 446).
Voilà qui devrait un peu plus alimenter les débats et les rancoeurs dans certains partis. Comme les reproches contre cette fusion.
#regionales : Le PS réalise un hold-up électoral sur la région BFC. MG.Dufay est élue alors que 65% des électeurs ont voté contre elle.
— Laurent BOURGUIGNAT (@lbourguignat) 14 Décembre 2015