En pleine canicule, la piscine de Sanvignes (Saône-et-Loire) va rester fermée. Jusqu'à présent uniquement accessible au club nautique et aux scolaires, elle devait ouvrir samedi 4 juillet au public, mais l'établissement est envahi de nuit comme de jour par des dizaines de jeunes indésirables.
Envie de frais
Par 38 degrés à l'ombre, l'envie de piquer une tête est tout simplement irrésistible.D'ailleurs, depuis quelques semaines, de jour comme de nuit, une trentaine de jeunes et moins jeunes n'y résistaient pas.
Ils s'introduisaient sur le site et se baignaient, de manière irrégulière et très bruyante.
Le jour, ils perturbaient les activités des scolaires et du club nautique, et la nuit, la tranquillité des riverains, de façon très provocatrice, selon eux.
Une décision difficile
Samedi 4 juillet 2015, la piscine devait ouvrir au public.Pour le maire de Sanvignes, Jean-Claude Lagrange (PS), un tel contexte ne le permettait pas, car ni la médiation, ni l'intervention de la police n'ont permis de résoudre le problème.
Il a donc décidé de fermer la piscine et d'en vider les bassins, une décision impopulaire qui ne satisfait personne.
Pour cet été, on évoque du transport gratuit jusqu'aux piscine de Montceau ou de la Guiche. Mais pour les prochaines années, personne n'imagine que fermer la piscine de Sanvignes soit la bonne solution.
Le reportage de Michel Gillot et Christophe Gaillard
Intervenants :- Alain Sauvanet, Riverain de la piscine municipale
- Bruno Alliot, Président du club nautique de Sanvignes
- Jean-Claude Lagrange, Maire PS de Sanvignes
Cela a beau être la canicule, les bassins de la piscine de Sanvignes ont été vidés et cette piscine restera fermée. Ouverte jusqu'ici aux scolaires et au club nautique, elle devait ouvrir ses portes au grand public ce samedi 4 juillet. Seulement voilà, depuis plusieurs semaines, la piscine de Sanvignes est régulièrement envahie, de jour comme de nuit, par plusieurs dizaines de jeunes qui en franchissent les grilles et sèment le trouble aussi bien dans la piscine elle même que dans le quartier. Explications Michel Gillot et Christophe Gaillard.