L'UNPI (l'Union Nationale de la propriété immobilière) a rendu public aujourd'hui son étude sur les augmentations de taxes foncières. En Bourgogne, les disparités sont importantes selon les départements et les villes.
Selon cette enquête menée par l'UNPI, les augmentations des taxes foncières sont très variables en fonction des communes et des départements.
Après la Corse-du-Sud, l'Aisne, le Val-d'Oise et l'Ain, ce sont les contribuables de Côte-d'Or qui ont enregistré la plus forte hausse : la part départementale de la taxe foncière a augmenté de 33,18% entre 2009 et 2014.
Pendant cette période, le taux est passé de 15,56% à 21% rejoignant celui de la Nièvre (21,3%) mais légèrement supérieur à la Saône-et-Loire (20,08%) et l'Yonne (20,51%).
Du coup, l'augmentation totale pour les communes de Côte-d'Or est en moyenne de 25,28% entre 2009 et 2014 quand elle n'est "que" de 17,88% en Saône-et-Loire ou d'un peu plus de 14% dans l'Yonne et dans la Nièvre.
Les impôts stables à Mâcon
Dijon figure ainsi parmi les 3 villes les plus peuplées de France où les impôts fonciers ont le plus augmenté : +21,59%. La part municipale a augmenté de 8,4% pendant cette période.
Cette différence de taux a d'ailleurs entrainé de nombreux affrontements politiques entre le président du département et le maire de Dijon (voir plus bas).
Globalement, l'augmentation des parts municipales reste très faible dans les 4 préfectures de Bourgogne. Et Mâcon fait même figure de très bon élève pour ses habitants puisque les impôts municipaux n'ont pas du tout été réévalués entre 2009 et 2014 avec un taux à 23,51%.